• 37,5...40...42 ans....

    NON aux magouilles nauséabondes du gouvernement.
    La lutte persévère et doit s'intensifier pour faire face à ces réformes traîtresse.

    Samedi 29 mars 2008, 14h, sur la « place rouge » lyonnaise se réunissent environ 1000 à 1500 manifestants pour protester contre la nouvelle réforme des retraites.

    On peut voir les banderoles, les drapeaux des syndicats de la CNT, CGT, SUD, FSU, puis les drapeaux de certains partis PCF, LCR.

    14h30 :
    Un cortège se forme, entouré par une foule de CRS et flics. Puis, se déplace dans la rue Président Edouard Hérriot, en scandant les traditionnels slogans « Ce n'est pas les sans-papiers, ce n'est pas les salariés, ce n'est pas les chômeurs, c'est Sarkozy qu'il faut virer », « Etudiants, chômeurs et salariés, c'est tous ensemble que l'on va gagner », « Public - Privé, Unité ! Augmentation générale des salaires ».

    Arrivés vers la place des Terreaux, on prend la rue Joseph Serlin pour se rendre rue de la République.

    15h50 : La manifestation se termine au niveau de la place de la Bourse.

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    Informez-vous avant qu'il ne soit trop tard !!!
    http://www.solidaires.org/rubrique4.html?mois=03&an=2008&event=18032
    http://blogbernardgensane.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/03/21/non-a-la-retraite-par-capitalisation.html

    " C'est la nouvelle « réforme » à la mode. Dans plusieurs pays européens (Allemagne, Espagne, Danemark, Royaume-Uni) de nouveaux projets sont avancés, qui consistent tous à repousser l'âge de la retraite : de 65 à 67 ans au Danemark, de 60 à 65 ans pour les fonctionnaires britanniques. Cette nouvelle offensive vient de se heurter au Royaume-Uni à un mouvement social massif, le plus important depuis 80 ans, qui a concerné tous les services publics : écoles, transports, éboueurs, pompiers et même ... policiers.

    Pourtant la logique de ces réformes semble à première vue convaincante : si les salariés partent plus tard à la retraite, ils resteront par définition actifs plus longtemps et la progression du nombre de retraités sera freinée d'autant. Dans le scénario du COR (Conseil d'Orientation des Retraites), la réforme Fillon fait ainsi gagner 0,9 % de PIB à l'horizon 2020 et 1,2 % à l'horizon 2050. Mais cette économie (assez modique) ne pourrait être dégagée qu'à une condition : même si les salariés acceptent de travailler plus longtemps, il faut encore que leurs emplois ainsi prolongés s'ajoutent à ceux créés pour les jeunes. Autrement dit, il faut supposer que le nombre d'emplois s'adapte à celui des demandeurs d'emplois.

    Dans l'absolu, l'allongement de la durée de vie et le vieillissement des populations devraient rendre possible un tel scénario : baisse du chômage, progression des salaires (et donc des ressources des régimes de retraite) et allongement de la vie active. Mais les projets à long terme des capitalistes sont différents, et les représentants du Medef au COR (dont Guillaume Sarkozy) ont vertement critiqué cette perspective d'une stabilisation, voire d'un redressement de la part de la masse salariale dans le revenu national. Le patronat entend bien que les choses se passent autrement, et que le chômage continue à exercer son influence « bienfaisante » sur le niveau des profits.

    Les fonctionnaires anglais ont parfaitement compris la logique implacable qui se cache derrière ce type de réforme. En pratique, compte tenu de l'état du marché du travail, les salariés devront prendre leur retraite à peu près au même âge qu'avant, mais avec une pension réduite d'autant en fonction de systèmes de « décote » semblables à celui que la réforme Fillon a introduit en France. Le but de la manoeuvre n'est donc pas de faire travailler les gens plus longtemps mais bien de baisser le niveau de leur pension.

    Ce qui se passe dans les pays voisins préfigure alors ce qui risque de se passer en France. La réforme Fillon est en effet une réforme glissante. On sait qu'elle conduit à reculer l'âge de départ à la retraite : en 2008, il faudra avoir cotisé 40 ans pour avoir droit à une retraite à taux plein. Mais ce n'est pas tout : à partir de 2009 - c'est explicitement prévu par la loi - la durée de cotisation augmentera à nouveau dans le public et le privé, de telle sorte que les salariés qui devront partir à peu près au même âge en retraite verront leur pension diminuée d'autant. Il faut ajouter à ce mécanisme celui de l'indexation des pensions, sur les prix et non pas sur les salaires, qui conduit d'ores et déjà à une baisse relative des retraites. Aujourd'hui, la pension moyenne représente environ 72 % du salaire moyen : ce taux de remplacement ne sera plus, selon le COR, que de 65 % en 2020 et de 59 % en 2050..."

    Analyse par Michel Husson.

    A lire :
    http://www.france.attac.org/spip.php?article7951
    http://www.ires.fr/Numero-special-109-Novembre-2007

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  • "Comment ils font" - A Travers Spleen & Masacarades.

    Calavera, groupe de hip-hop de Saint-Etienne.
    On peut retrouver le meneur du groupe dans le collectif  « Mary Read », accompagné de Mina et Nergal.

    Calavera :
    http://www.zone-mondiale.org/users/calavera/
    Mary Read : http://collectifmaryread.free.fr/

    Comment ils font pour que ça pète
    Ce ne soit pas qu'un feu de paille
    Comment ils font pour que tout redevienne calme?
    Comment ils font, ce batard d'Etat et cet ordre moral?
    Comment ils font pour faire avaler leur mort-aux-rats à racailles
    Toujours les mêmes qui se caillent en taule....

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  •  « Bientôt 3 000 français en Afghanistan ! » par Claude Angeli

    « 
    Plusieurs médias français, et notamment l'AFP, ont soudain découvert, le 22 mars, dans le « Times » de Londres, une information que les lecteurs du « Canard » connaissaient depuis l'an dernier. A savoir que Sarkozy voulait depuisson entrée à l'Elysée, renforcer le corps expéditionnaire français en Afghanistan.
            
    Dès la fin juin 2007, Condi Rice, la patronne du Département d'Etat américain, avait en effet demandé au Président et à Kouchner de consentir un nouvel effort.
    A la mi-juillet, Sarkozy passait à l'acte, réunissait un conseil de défense et déclarait (textuel) : « La France a décidé » un engagement militaire supplémentaire dans cette guerre.
         
    Autant d'intentions et de propos belliqueux rapportés à l'époque par « Le Canard ». Le 5 septembre, par ex. : « En impliquant davantage de militaires en Afghanistan, il veut, selon un membre de l'état-major « démontrer que la France va bientôt reprendre sa place au sein de l'OTAN ». Ou encore, le 14 novembre : « Sarkozy a demandé au général Georgelin, patron des armées, de « tenir à la disposition de l'OTAN » un bataillon d'un millier d'hommes. »
    C'est ce bataillon qui ira au front fin avril ou début mai. Mille hommes « piochés » dans plusieurs dans plusieurs unités : 11e brigade de parachutiste, 27e brigade de montagne, et le régiment d'Olivet avec ses petits blindés. S'y ajouteront 200 à 250 membres des « forces spéciales ».Bientôt, donc si l'on compte les pilote de Rafale, de Mirage, d'hélicos, etc.. les techniciens et les soldats déjà présents sur place, Sarko, aura envoyé au combat 3 000 hommes. Preuve qu'il se toujours se montre toujours insensible aux analyses pessimistes des services français ou américain sur cette guerre que le secrétaire général de l'OTAN craint de devoir mener jusqu'en 2013 et au-delà...

    Les généraux Jean-Louis Georgelin et Bruno Cuche, patron de l'armée de terre, n'ont pas cependant pas dit amen à tout. Ils ont en effet obtenu que Sarkozy renonce à envoyer les chars Leclerc en Afghanistan, ces mastodontes de 55 tonnes que l'on voyait mal affronter une guérilla. En revanche, un autre fleuron de l'industrie française, le valeureux « Charles-De-Gaulle », retournera lui aussi faire la guerre aux Talibans.
    Mais seulement au début 2009, car sa mise en révision à l'arsenal de Toulon prend plus de temps que prévu. Avec ses 2 000 marins et pilotes de chasseurs-bombardiers Rafale et super-Etendard, le corps expéditionnaire français atteindra alors les 5 000 hommes.

    Voilà qui pourrait intéresser députés et sénateurs si était retenue la toute récente proposition de Jack Lang d'ouvrir -enfin !- un débat au Parlement sur la participation de la France à cette guerre. C'est un peu tard ou trop tard mais quelle surprise... »

    (Article du Canard Enchaîné - 26 mars 2008)
    http://www.lecanardenchaine.fr/

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    Liban, Tchad, Afghanistan... les surcoûts des opérations extérieures devraient représenter environ 850 millions d'euros cette année. Le budget 2008 n'en a provisionné que 460. Une grande partie de cette somme sera affectée au Tchad. Quant à l'Aghanistan, tout dépendra de l'arbitrage de l'Elysée.

    Liban, Côte d'Ivoire, Tchad, et renforcement de la présence en Afghanistan que Nicolas Sarkozy doit annoncer cette semaine lors du sommet de l'Otan de Bucarest : alors que le gouvernement fait face à une aggravation des déficits publics, les surcoûts liés aux opérations extérieures (Opex) des armées vont atteindre un niveau record cette année. « On va crever le plafond. A ce stade, les estimations atteignent 850 millions d'euros environ », affirme-t-on au sein du ministère de la Défense. Soit plus que les 640 millions dépensés l'année dernière. Et surtout, beaucoup plus que les 460 millions inscrits au budget 2008 !

    Le problème du sous-financement des opérations extérieures est récurrent, même si, ces dernières années, sous l'impulsion de Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense, un effort de transparence a été entrepris. Quand le budget 2005 prévoyait une provision de 100 millions d'euros, les Opex en ont englouti 532 cette année-là. L'écart s'est atténué depuis (voir graphique) mais on est encore loin du compte. Fin 2007, il a encore fallu combler un trou de 273 millions. Et contrairement à ce qu'Hervé Morin, le ministre de la Défense, a affirmé devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, aucune rallonge n'est intervenue, Bercy ayant finalement mis son veto. Les 273 millions manquants ont donc été ponctionnés sur les crédits d'équipements. En toute discrétion...

    Pour 2008, ce sont près de 400 millions (850 moins 460) qu'il va falloir trouver quelque part. Une grande partie de cette somme sera affectée au Tchad. Quant à l'Afghanistan, tout dépendra des arbitrages de l'Elysée : nombre d'hommes, date de départ, localisation, équipements... Les surcoûts d'une Opex sont en effet de trois origines : les majorations de soldes (qui représentent en moyenne les deux tiers de la facture), les frais de fonctionnement (carburant, nourriture, munitions, réparations...), et les investissements (quand il faut construire une piste par exemple). 

    1.000 hommes supplémentaires

    Interrogé sur France Inter vendredi matin, Hervé Morin a chiffré entre 150 et 200 millions en année pleine les surcoûts liés aux 2.200 soldats déjà présents en Afghanistan, majoritairement dans les environs de Kaboul. Combien pour les 1.000 hommes supplémentaires qui se préparent à les rejoindre ? L'état-major a fait ses calculs, mais ne souhaite pas s'exprimer. « Tous les théâtres d'intervention n'ont pas le même prix. Le problème de l'Afghanistan, c'est que le ravitaillement se fait par avion. La logistique pour les pièces de rechange est complexe », explique un officier général. Le pays n'étant pas réputé pour la qualité de ses nationales, il est probable que les VAB, AMX 10RC et autres blindés que l'armée de terre va déployer vont s'user d'autant plus rapidement qu'ils ont un âge certain. Le poste entretien devrait être conséquent.

    (Extrait des Echos - 31 Mars 2008)


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  • Au Grnnd Zero Gerland...

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  • "Les Sentiers de Babylone" - Immortel.
    Par le parisien Eskicit.

    Plus d'infos : http://www.abcdrduson.com/forum/t474-Eskicit-Immortel.html


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