• Hebergeur d'images

    Rue d'La Soif et Pigalle

    Rue d'la Soif, en première partie du célèbre groupe parisien Pigalle. Le quatuor est toujours aussi fort pour chauffer la salle. Cette ambiance bien rock java est loin de décevoir. Deux grattes, un accordéon et une batterie, un ensemble pour bouger énergétiquement, surtout en fin de semaine !

    François Hadji-Lazaro, débarque avec ses quatre musiciens dont deux rescapés de « l'ancien Pigalle ». Immédiatement, ils commencent avec des nouveautés « Madame Louise, elle est exquise » pointe sur le réchauffement climatique « Ainsi fond, ainsi fond, fond, la banquise, la banquise.. » ; « Sens comme le temps il est lourd » relate les belles histoires avec Rachid, travailleur sans-papiers reconduit à la frontière, qu'il souhaiterait revoir. Puis au fur et à mesure, les anciens titres ressurgissent « Patate », « Rascal », « Il boit du café »! Une totale explosion dans le public : pogots, reprise en coeur. On se défoule. Une ambiance joviale ! Et c'est bon !!! La chaleur ne cesse de s'amplifier sur les bons vieux morceaux des Garçons bouchers « La Bière », « On a mal vieilli... ». François Hadji-Lazaro, avec sa voix rauque, nous impressionne avec son manège à instruments (cornemuse, accordéon, mandole, guitare, flûte traversière).

    Reformer Pigalle n'est pas une si mauvaise idée ! Retrouver l'âme, la plume, la voix, les couleurs musicales de Pigalle, est un énorme plaaaaiiiiisiiirrrr !


    Rue D' La Soif : http://ruedlasoif.free.fr/
    François Hadji-Lazaro : http://lazaro.artistes.universalmusic.fr/

    Hebergeur d'images

    Hebergeur d'images

    Hebergeur d'images

    Son : "Rascal" - Pigalle.

    Photos : Pigalle au CCO - Médiatone


    votre commentaire



  • Je me souviens encore de ma première femme
    elle s'appellait nina une vraie putain dans l'âme
    la reine des morues de la plaine saint denis
    elle faisait le tapin près d'la rue rivoli

    MORT AUX VACHES... MORT AUX CONDES

    Vive les enfants d'cayenne à bat ceux d'la sureté

    Elle aguichait l'clients quand mon destin d'bagnard
    vint frapper a sa porte sous forme d'un richard
    il lui cracha dessus rempli de son dedain
    lui mis la main au cul et la traita d'putain

    MORT AUX VACHES... MORT AUX CONDES

    vive les enfants d'cayenne à bat ceux d'la sureté

    votre commentaire



  • "Mundya Ve" - Punjab Music

    votre commentaire

  • « Khamsa » de Karim Dridi

    Marco, gitan algérien revient chez lui alors que sa grand - mère est à l'agonie, son père est occupé avec ses problèmes. A onze ans, Marco est seul, confronté à la réalité de la vie...Il essaie de s'en sortir avec son cousin Tony, avec les combats de coqs...

    La porte du bonheur n'existe pas. Ce réalisateur perspicace filme ce jeune gitan touchant, bouleversant.
    Voici le paysage des rroms en France, à la fois documentaire (1 seul acteur) et film (l'histoire de Marco, interprété par Marco Cortes). Karim Dridi montre ces populations rejetées : dans leur caravanes, loin du centre ville de Marseille, au bord d'une autoroute, proches de lieux insalubres. Il ne prend aucun parti - pris, il filme la réalité d'un fugueur en quête de tendresse (un père irresponsable), livré à lui - même. Il n'y a que son cousin Tony, qui parfois vient à la rescousse. Chaque étape le fait grandir et l'amène immanquablement au drame. Violent, émouvant , le coeur se serre en voyant sa liberté disparaître.
    Karim Dridi signe une oeuvre dramatique mais d'une grande sensibilité.


    Hebergeur d'images


    votre commentaire


  • Hebergeur d'images

    Masaladosa, originaire de Thonon - Les - Bains, est le plus indien des groupes français.
    Ce vendredi au Glaz'Art, ils n'étaient que quatre (normalement cinq) pour la sortie de leur troisième album.

    Après « Chill Aum », Masaladosa continue son mélange renversant d'électro, dub et musique  indienne. "Masaladosa - electro World Curry" sort dans les bacs le 22 octobre.

    La scène est comblée de divers instruments (sitar, tablas, batterie, gratte...), de masques de Ganesh, de tapis, d'encens se propageant dans la salle. Le groupe nous met réellement dans la « transe indienne ». Pierre Jean Dufour, fondateur du groupe, à la sitar, joue superbement.
    Les morceaux sont musicaux, la nouveauté est quelques séquences de scratch, on retrouve les ajouts sonores, des ambiances prises en Inde, des chanteurs.

    Une ambiance zen, tranquille.
    On bouge paisiblement sur ce son voyageur,
    On se replonge tout simplement dans ce pays éclatant.


    A découvrir le MASALADOSA : http://www.masalasound.com/

    En écoute aussi:
    "Madhuvanti"
    "Shiva Express"

    Hebergeur d'images

    Hebergeur d'images

    Hebergeur d'images

    Son : "GypsyLand" - Electro World Curry

    Clichés : Concert au Glaz'Art


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires