• « Chomsky & Cie »
    par Olivier Azam et Daniel Mermet.

    Olivier Azam, avec sa caméra et Daniel Mermet, avec son micro, réalisent un documentaire sur Noam Chomsky.

    Ce dernier reste complètement absent des médias nationaux, par contre est mis en exergue dans les milieux indépendants. Cette absence a débuté à la fin des années 70 avec l'affaire l'affaire Faurisson. Celui-ci, professeur d'université, avait soutenu des propos négationnistes concernant la seconde guerre mondiale. Suite à une pétition dont Chomsky signa, on accusa l'intellectuel antisémite. Il voulait, avant tout, défendre la liberté d'expression sans soutenir le contenu. Ce dernier se contenta de citer Voltaire : "Je déteste ce que vous exprimez, mais je suis prêt à me faire tuer pour que vous ayez le droit de l'exprimer".

    Les deux intervenants expliquent, en sept parties, de manière claire et pertinente, les positions de Chomsky, en interviewant deux autres savants le Belge Jean Bricmont et le Québécois Normand Baillargeon.

    Avril 2007, à Boston, on se retrouve dans le bureau de Chomsky qui compare les différences de traitement par la presse entre divers événements entre les milliers de mineurs massacrés au Chili (qui demandaient une augmentation de salaire) en 1907, qui n'ont laissé aucune trace, et un déséquilibré qui a assassiné une trentaine d'étudiants en Virginia.
    En France, Arlette Chabot, Carole Gaessler, Louis Laforge ou David Pujadas, à qui la question est posée, se sentent libres. Chomsky, réagit en affirmant "les moyen de la démocratie libérale : Obtenir sans violence ce que les États totalitaires obtiennent à coups de bâton ".

    Le film développe, de façon intelligible, le travail sur le langage des medias, notamment sur les guerres du Vietnam, en Irak mais aussi sur les traitements, le soutien de l'Indonésie au Timor - Est.
    Le gouvernement, les multi - nationales influent énormément sur les mass médias comme sur le réchauffement climatique, avec Exon.
    Un documentaire fort intéressant!

    Plus d'infos : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1181


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  • "The Visitor"
    réalisé par Thomas McCarthy.

    Un professeur d'économie blasé, revient chez lui, à New York et trouve un couple dans son appartement...

    Pas mal !

    On va faire la "caricature" : un blanc (Walter Wale) déprimé se prend d'affection pour deux immigrés clandestins (un syrien et une sénégalaise).
    Walter Vale aigri va découvrir le djembé, Fela Kuti, grâce au percussionniste Tarek.
    Heureusement, "The visitor" ne tombe pas dans le cliché l'intégration passe par la richesse culturelle!
    Le côté revendication politique n'est pas assez mis en exergue, surtout sur les camps de détention (comme les déplorables Centres de Rétention Administratif en France). Le réalisateur reste neutre devant les expulsions.
    C'est comme ça en Amérique! Voilà! Ils sont expulsés : "c'est trop injuste, ce sont des gens bien" !!!
    Non ? Sérieux ???  
    A côté de ça, de bons acteurs!


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  • « Khamsa » de Karim Dridi

    Marco, gitan algérien revient chez lui alors que sa grand - mère est à l'agonie, son père est occupé avec ses problèmes. A onze ans, Marco est seul, confronté à la réalité de la vie...Il essaie de s'en sortir avec son cousin Tony, avec les combats de coqs...

    La porte du bonheur n'existe pas. Ce réalisateur perspicace filme ce jeune gitan touchant, bouleversant.
    Voici le paysage des rroms en France, à la fois documentaire (1 seul acteur) et film (l'histoire de Marco, interprété par Marco Cortes). Karim Dridi montre ces populations rejetées : dans leur caravanes, loin du centre ville de Marseille, au bord d'une autoroute, proches de lieux insalubres. Il ne prend aucun parti - pris, il filme la réalité d'un fugueur en quête de tendresse (un père irresponsable), livré à lui - même. Il n'y a que son cousin Tony, qui parfois vient à la rescousse. Chaque étape le fait grandir et l'amène immanquablement au drame. Violent, émouvant , le coeur se serre en voyant sa liberté disparaître.
    Karim Dridi signe une oeuvre dramatique mais d'une grande sensibilité.


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    "Rue des Cascades" - Yann Tiersen




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    « Valse avec Bachir » Réalisé par Ari Folman

    Avc Ari Folman, Ori Sivan, Ronny Dayag...

    Que signifie ce rêve (ou cauchemar)?
    Ce réalisateur israélien part à la conquête de son passé...Il retrouve ses coéquipiers, et se remémorent la guerre au Liban au début des années 80....

    Tout commence par une course de chiens affamés, enragés avec un son plutôt dynamique.
    Un rêve répétitif raconté au réalisateur par un de ses amis : 26 chiens qu'il avait dû abattre lorsqu'il était militaire israélien au Liban, en 1982, afin que leurs aboiements n'annoncent pas l'arrivée de l'armée recherchant des terroristes dans un village. Ari Folman décide de chercher ce qu'il a bien pu faire durant cette guerre, et plus particulièrement lors des massacres Sabra et Chatila...
    Ari Folman signe un magnifique film - documentaire !
    Ces témoignages réels ou fictifs sont bouleversants. Chacun raconte comment ils ont vécu ces moments terribles (la guerre).
    Visuellement éblouissant, grâce aux graphismes réussis, le réalisateur arrive à montrer l'horreur, en alternant avec des séquences poétiques comme la valse d'un militaire à travers les balles, mais aussi la réaction atone d'Ariel Sharon ou des militaires face aux massacres. Et la musique, sublime ! Elle vous transporte au plus profond de l'histoire.
    En sortant de la salle, on se répète « Quelle connerie la guerre ! » .

    Musique du film : Max Ritcher

    Son : "Sarajevo" par M.Ritcher


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