• Avec Mathias Reymond, Mona Chollet et Sébastien Fontenelle.

    "Les éditocrates font partie de nos vies. Ils sont un élément familier de notre environnement quotidien, comme les placards publicitaires sur les murs de nos rues, ou les platanes au bord de nos routes. Avec, cependant, cette différence de fond que les affiches et les platanes ne parlent pas. Les éditocrates, si.

    Ils parlent même tout le temps, du matin au soir, du soir au matin, du lundi au dimanche. Et partout : dans la presse écrite, à la télévision, à la radio, sur Internet. Ils ne se taisent jamais : c’est à cela, aussi, qu’on les reconnaît. Quiconque a fait le pari un peu fou de traverser toute une semaine sans se cogner sur Jacques Attali ou Bernard-Henri Lévy à tous les coins de médias sait, pour avoir fait là l’amère expérience de l’échec, qu’un tel défi est impossible à relever."

    1ere Partie:
    Mathias Reymond, Mona Chollet
     

    2eme Partie:
    Débat - réponses Mona Chollet, Sébastien Fontenelle, Mathias Reymond 



    Acrimed > 
    http://www.acrimed.org/

    (Débat : Bourse du travail - Répu)


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    "Savez-vous de quand date le mot « sécuritaire » ?
    Le terme est apparu en 1983, nous dit le dictionnaire, pour qualifier une tendance « à privilégier les problèmes de sécurité publique ». Sans doute parce qu’en ces mêmes années 1980, voire un peu avant, apparut cette même tendance « à privilégier les problèmes de sécurité publique ». Savez-vous de quand date Vigipirate ? Le projet SAFARI ? La Commission Nationale Informatique et Liberté (CNIL) ? Dans cette livraison, on décortique les Années Giscard, le « Libéralisme avancé », la trajectoire gauchiste, l’implosion autonome, et surtout la fameuse loi « Sécurité et Liberté » (juin 1980), qui acte notre entrée dans la « société sécuritaire ». « La sécurité est la première des libertés ». Continuité de l’Etat : tous nos gouvernements depuis n’ont fait que développer cette formule de Peyrefitte qui trouve aujourd’hui son application dans la prolifération de la police techno-scientifique. L’invention du « sécuritaire » fut bel et bien un patient complot de plusieurs décennies pour liquider les résistances populaires et restaurer la société la plus féroce, la plus disciplinaire que ce pays ait connue depuis la fin du XIXe siècle.
    Après "L’invention de la théorie du complot", cette livraison constitue la deuxième d’une série sur la gestion policière des sociétés à l’ère technologique."
    (Pris chez PMO : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article105)

    > Intervention de Mathieu Rigouste:

    Au lieu de s’interroger sur les mécanismes qui empêchent les enfants de l’immigration de jouir pleinement de l’égalité des droits et des chances, les élites les somment de s’« intégrer ». Comme si les jeunes ghetthoïsés des cités portaient la responsabilité des discriminations qu’ils subissent. la réussite intellectuelle, économique, sportive ou artistique de Franco-Maghrébins, exploitée médiatiquement, est ainsi opposée aux figures menaçantes des « voyous » et des « terroristes »."

    > Intervention de Maurice Rajsfus : 

    L'historien se consacre aux différents types de fichiers (fichier Edvige, fichier Cristina (centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et les intérêts nationaux)...)

    Observatoire des libertés publiques: http://quefaitlapolice.samizdat.net/

    (Bourse du Travail de St Denis)


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    Après "La Bataille de Paris - 17 Octobre 1961", l'historien Jean-Luc Einaudi s'intéresse à la période allant de l’été à l’automne 1961 et particulièrement aux manifestations algériennes du 17 octobre dans la capitale, où la répression sanglante fut organisée par le préfet de police, Maurice Papon.
    Jean-Luc Einaudi a recueilli un panel de témoignages et a eu accès à des archives inédites de l’ex-fédération de France du FLN. 

    Conférence en vidéo:

    http://www.librairie-resistances.com/spip.php?article457

     

    Plus d'infos:


    > Jean Luc Einaudi

    (Librairie Résistance)


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  • Rencontre avec l'ex-bassiste du groupe Guernica, auteur aujourd'hui "Rebelles : une histoire de rock alternatif".
    Rémi Pépin retrace la période des squats parisiens, des concerts mouvementés, des radios, du graphisme, des labels... 

    "
    Paris, 1979.
    En cette fin de décennie, la France semble somnoler mollement. Giscard achève son septennat sur fond d’affaire des diamants et se prend malgré tout à rêver d’un deuxième tour de manège. Tapi dans l’ombre, Chirac, l’éternel second couteau, lui savonne déjà la planche... De l’autre côté, Mitterrand se prépare à prendre le pouvoir et à dévorer tout crus les restes du Parti communiste. En dix ans ou presque, le vent de rébellion de Mai 68 semble s’être mué en légère brise et une bonne partie des gauchos ont mis au rancart manches de pioches et cocktails molotovs. 

    Et si, côté musique, le cyclone punk a bien traversé le pays en faisant trembler les fondations de la variétoche gauloise, la météo culturelle du pays ne s’en est guère trouvée bouleversée. Reste que les rejetons des années contestataires entendent bien faire valoir leur droit d’inventaire tant en matière de décibels que de révolution. Punks en galères ou zonards de l’ex-planète rouge, fugueurs de la place Saint-Michel ou maos sur le déclin, ils sont une minorité d’éternels déclassés, de margeos en vadrouille bien décidés à ne pas déposer les armes ni les guitares électriques. Ce livre est l’histoire de leur rencontre improbable dans les quartiers de l’est de Paris au début des années 80.

    L’histoire des squats, des concerts clandestins montés à l’arrache, des radios libres et des labels autogérés. Ce que l’on peut considérer aujourd’hui comme l’une des dernières avant-gardes du XXe siècle finissant, mêlant musique populaire, graphisme, vidéo, cinéma, arts de la rue et politique : l’aventure du rock alternatif. De ces années d’électricité et d’engagement sont nés la plupart des groupes français les plus connus tant dans l’hexagone que sur la scène internationale. De Bérurier Noir à la Mano Negra en passant par les Négresses Vertes, Kid Loco, Pigalle, Les Garçons Bouchers, les Wampas, et même les Rita Mitsouko, ils ont tous fait leurs classes dans les squats de Belleville durant ces années de bruit et de fureur."

    Hebergeur d'images
    Rémi Pépin et l'animateur de la rencontre

    1ere Partie:

    2eme Partie:

     

    3eme Partie:


    (A la Bibliothèque Robert - Desnos - Montreuil) 


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  • Noé Le Blanc démontre l'inefficacité des caméras de surveillance en s'appuyant sur plusieurs études britanniques dont celle du ministère de l'Intérieur publiée en février 2005. La vidéosurveillance, qui rate son objectif avoué, dissuader et détecter les délits, est surtout un marché lucratif de normalisation et de contrôle des pauvres. 

    Noé Le Blanc est journaliste, auteur notamment de l’article “Sous l’œil myope des caméras”, Le Monde diplomatique, sept. 2008, et de l’article “Télésurveillance”, dans la Revue du Mauss permanente.
    http://journaldumauss.net/spip.php?article441

    Vidéosurveillance, un rapport aux ordres
    http://blog.mondediplo.net/2009-10-19-Videosurveillance-un-rapport-aux-ordres


    1ere Partie:

    2eme Partie:

    3eme Partie:

    4eme Partie:


    Par le Collectif Démocratie et Libertés - Pour un Paris sans caméras de surveillance: 
    http://www.paris-sans-videosurveillance.fr/ 

    Souriez vous êtes filmés:
    http://souriez.info/

    > Voir les cartes des villes sous surveillance:
    http://souriez.info/Cartes-des-villes-sous-videosurveillance 

    > Ecouter Les Amis d'Orwell:
    http://souriez.info/Ecoutez-les-amis-d-Orwell 

    (Débat au café La Commune)


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