«  Le groupe Femmes en Noir est né sur une place de Jérusalem Ouest en janvier 1988, au début de la première Intifada, de la rencontre de sept femmes israéliennes, parmi lesquelles la féministe et pacifiste, Hagar Roublev, malheureusement décédée depuis.  Elles ont choisi le silence et le noir pour protester contre l'occupation militaire de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, décidée par le gouvernement israélien. Ce choix de manifester en noir et en silence s'est inspiré des pratiques d'autres femmes dans d'autres luttes au monde: les femmes sud-africaines contre l'Apartheid, les mères et grand-mères de la place de Mai, qui chaque semaine en Argentine, manifestent pour leurs enfants et petits-enfants disparus »

Ce samedi, le rassemblement regroupait huit femmes d'âges compris entre quarante et soixante ans.
Sur Paris, les femmes en noir sont constituées d'une vingtaine de femmes de nationalités différentes.
Quelques unes d'elles luttent depuis une bonne dizaine d'années. Elles se réunissent tous les mois pour discuter ,  débattre au 23 rue Voltaire dans le 11eme arrondissement de la Capitale.

Des passants s'arrêtent, discutent et certains vocifèrent contre ces courageuses !

Micha, une femme en Noir, m'affirme : « certains samedis sont agréables, les débats prennent place, on échange des points de vue et d'autre fois, des personnes s'opposent, nous méprisent sans même essayer de parler !! Comment peut on évoluer si la communication est interrompue, brisée !  »

Devant ces injures, ces battantes restent optimistes, espérant un jour voir la sérénité revenir dans ces deux pays.

«  Elles existent dans 40 pays. Et elles parlent la même langue : celle de la PAIX. »

Leur site : http://www.femmesennoir.org/