• A court de Forme, au Théâtre de L'Etoile du Nord

    -No Logo, création de M. Pecheteau
    Rien n'échappe à la publicité. Plus d'espace vierge, intime. Les marques sont partout. Y compris en art.
    Nous sommes tous conditionnés, que nous en ayons conscience ou pas...

    -Le désir singulier, conçu et interprété par S.Auvray-Nauroy et S.Claysen
    Deux mises  en scène ou les comédiens changent de sexe. On s'interroge sur ce que serait l'homme, ce que serait la femme.

    -Concerto du fond de ma bouche,  création collective dirigée par J.Kosellek
     Désir et manipulation  constituent le thème de cette chorégraphie moderne où plusieurs histoires s'entremêlent

    -Le mort, d'après G.Bataille
    Des récits érotiques de Bataille : il est question de mort et de Sexualité.

    -La sainte famille, d'Heiner Müller
    Une grande farce soulignant la paranoïa d'Hitler de façon grotesque - très réussi.  

    =>
    Cinq  formes courtes dont les sujets  coïncident entre manipulation, tabou, sexe et médiatisation.
    Cette troupe nous  émeut, nous provoque, nous dérange, nous transporte dans un univers censuré.
    Des mises en scène qui travaillent les corps, les tabous,
    Une ambiance accueillante, ouverte même si parfois on est surpris, voire choqués.
     


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  • A Court de Forme, est un regroupement ponctuel mais régulier d'artistes qui pensent avoir une démarche artistique commune. Ces artistes travaillent de manière libre et indépendante, à la création d'une forme courte. Aucune règle ne leur est imposée par le collectif, en dehors du temps de plateau. Ils se réunissent pour un moment de vie théâtrale. Leurs univers, leurs routes se croisent le temps d'une création.   

    A Court de Forme, propose chaque soir un seul et unique spectacle, même si il est composé de plusieurs formes courtes. Une démarche artistique commune aux participants, l'entrelacement des distributions, un même espace scénique, donnent à voir aux spectacteurs une représentation aux multiples facettes qui trouve sa cohésion dans la différence.

    A Court de Forme
    regroupe 6 metteurs en scène, 25 interprètes, 2plasticiens, 3 chanteuses et présentera  7 formes courtes, des chansons, une expo..

    -Concerto du Fond de ma bouche, création collective dirigée par J.Kossellek
    -Le désir Singulier, conçu et interpreté par S.Auvray-Nauroy et S. Clayssen
    -La mort  d'après G.Bataille. mes C.Orain
    -La sainte famille d'Heiner Müller, mes J.Kossellek
    -No Logo, création M.Pecheteau
    ......

    Allez les voir, ils ont besoin de vous
     ..Bougez-vous :))
    Soyez au rendez vous du 25 Avril au 19 mai à L'étoile du nord - Paris.
    (Métro Guy Môquet ou Porte de St-Ouen)

    +d'infos :
    http://www.etoiledunord-theatre.com/index2.html
    http://acourtdeforme.over-blog.com/


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  • "Non si Paga" (Faut pas payer!) de Dario Fo
    Mes Cyrille Tournier
    Avc Amarine Brunet, Stephane Daublain, Marthe Martins, Ivan Gouillon, Cyrille Tournier
    Théâtre de L'Iris.


    Les prix ne cessent d'augmenter, une centaine de femmes d'une banlieue ouvrière ont envahi un supermarché, raflé des produits alimentaires sans payer.
    Très vite, la police les poursuit. Pour échapper à la perquisition mais surtout d'avouer la vérité à son mari Giovanni. Antonia cache un énorme sac de provision sous le manteau de Margherita,  sa jeune voisine. Giovanni puis les policiers croient aussitôt à une grossesse avec risque d'accouchement prématuré..!  

    => Dario Fo a tiré une farce politique : drôle et humaine. 
    Nombreux sujets sont évoqués : le chômage, les licenciements, les rapports entre les  homme et les femmes, la religion...On est pris dans une tourbillon de plaisanterie, de surprises. Pièce délirante qui nous fait passer un agréable moment avec ces cinq comédiens. A voir ! Allez les soutenir (intermittents) ...


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  • "Sur la grande Route" de Anton Tchekhov

    Ms de Bruno Boëglin
    Avc Bernard Ballet, Philippe Bianco, Carlo Brandt, Joëlle Sévilla...
    TNP- Lyon

    La pièce débute par le mariage de Bortoz, autrefois riche, amoureux et heureux, dont la vie un jour bascule.
    On le retrouve alcoolique en manque et sans domicile fixe, égaré au milieu d'une bande miséreux. On les découvre dans un bouge, en tête du chantier d'une route.
    Tikhone, le tenancier, qui marchande du sommeil et des boissons fortes. Fédia, l'ouvrier, rêve d'un autre monde. Efimovna, le femme pieuse puis Savva, le vieux pèlerin.
    Puis  Méric, qui a sublimé sa peine d'amour dans un vagabondage.
    L'attitude générale change quand ils comprennent la véritable identité de l'ivrogne Bortoz et quand son ex-femme, Maria,  repasse par là...

    => Fragment d'une Russie misérable décrite par Tchekhov à 25 ans.
    La pièce est basée sur la déchéance d'un homme, qui perd tout après son mariage.
    Ambiance désolante voyant la décadence d'un être. Bons acteurs dont Carlo Brandt...
    Il faut savoir que cette pièce fut interdite par la censure quatre mois après son parution, en 1885.
       

    Photo : Bortoz (B.Ballet) et Maria (J.Sévilla)

    "Le bonheur..le bonheur se promène derrière ton dos..Essaie de le voir! Comme si c'était facile de se mordre le coude!
    C'est des bêtises tout ça...
    On dirait une halte de forçats ..." Sur la grande Route, de Tchekhov.


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  • "Edouard II" de Christopher Marlowe
    mise en scène de A.Latella
    Avc Danilo Nigrelli, Maro Foschi..
    TNP



    L'histoire :  
    Edouard II, roi d'Angleterre est épris de Gaveston, ce Français que le roi avait banni.

    Son premier acte souverain à la mort de son père est de rapatrier son amant, envers et contre toute volonté du défunt roi et de son cortège, et malgré son épouse, l'aimante Isabelle de France.

    Bientôt nous constatons l'ampleur de cet amour, sa subversion et l'hostilité à laquelle il doit se heurter.
    Trop soumis à ses désirs et à
    ceux de son favori, Edouard dédaigne de régner convenablement.

    Il ignore les menaces de ses pairs et du puissant Mortimer, s'indigne de leur rébellion, sans prendre conscience de sa propre responsabilité et de la guerre que fomente l'aristocratie contre lui.

    Edouard sape ainsi les fondements de son propre pouvoir.


    => Un parole crue, inquiétante, fébrile qui démonte les règles de la censure d'hier et d'aujourd'hui.
    Un spectacle d'une grande beauté, dirigé par un metteur en scène audacieux...


    Photo : Danilo Nigrelli (Edouard II), Maro Foschi(Gaveston)


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