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La Moza.Groupe de Hip hop Grenoblois.
Boosta et Nemo, se connaissent et rappent depuis 7 ans. Leur référence « La Rumeur », « Assassin », ils écrivent les mots - maux faisant naître des lyrics dénonciateurs, revendicatifs.
Un soir, le troisième du trio, Raistlin, scratcheur, les rencontre sur scène et décide de se greffer pour former « La Moza ».
Les textes sont très actuels et fortement inspirés par le contexte social - politique.
Allez les découvrir...
Les mozaïstes : http://www.lamoza.fr/
Son : "Ma logique" par Moza
Photo & Vidéo : Concert de la Moza (N.Kao et Transbo)
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"Inbahwa" - Abacabok.
"Inbahwa : le plus vieux morceau du répertoire, exécuté sur le violon monocorde appelé imzad, l'instrument emblématique des Touaregs, qu'autrefois seules les femmes issues de familles nobles avaient le droit de jouer. "
Tartit : http://www.crammed.be/craworld/crw34/index.htm
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« Régularisation de tous les sans-papiers » ont scandé, samedi 8 Avril à Lyon, environ 2 000 personnes.
Début d'après midi (14h30), rassemblement place des Terreaux, pour dénoncer ces lois liberticides. Puis un cortège lyonnais s'est formé pour défiler dans les rues à destination de la place Bellecour, passant par la Place de la Bourse à la Guillotière. A la tête de la manifestation, le collectif RESF suivi de différents collectifs / associations de la région, de syndicats et partis politiques.
Tous venant dénoncer « la politique du chiffre » du sinistre Hortefeux :
En 2007, la France a expulsé 24 000 sans-papiers... Les rafles qui ne cessent de s'accroître , les prisons pour sans-papiers CRA (Centre de Rétention Administratif) ainsi que le projet de directive européenne qui prévoit d'allonger la rétention à 18 mois et l'interdiction du territoire de 5 ans pour les expulsés.
"L'Etranger"
Je suis né à Paris
De parents français :
Mon état civil est net
Comme une chemise du dimanche
Mais je suis étranger
Plus étranger que l'étranger
A mon pays quand il est
Dur et froid comme la pierre
Et fermé comme une porte
Au ciel changeant des visages
Je suis étranger à la beauté
Qui ne s'offre qu'à son miroir
Etranger à celui
Qui sonne le tocsin
Pour un courant d'air
Etranger vraiment
Plus étranger que l'étranger lui-même
Au pays qui met
Son blé en lumière
A la cave au coeur.
Jean-Pierre Siméon.
Extrait de « Sans frontières fixes » - Editions Cheyne.
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