• _"Jaffa, la mécanique de l Orange"+débat_

    "Jaffa, la mécanique de l’orange", un film d’Eyal Sivan

    Jaffa, l’une des plus anciennes villes du monde, était aussi l’une des villes les plus prospères et les plus peuplées de Palestine. Avec ses orangeraies déployées à perte de vue, elle fournissait du travail, depuis la cueillette du fruit jusqu’à sa préparation pour l’exportation, non seulement aux Palestiniens mais à des ouvriers venus d’Egypte, de Syrie, du Liban.

    En 1948, plus de 4 000 bombes tombent sur Jaffa. Sur les 85 000 Arabes qui y vivaient, il ne va plus en rester que 3 000. Le gouvernement israélien confisque les orangeraies et s’approprie l’orange de Jaffa, qui est devenue le symbole des produits de la colonisation.

    Débat avec Eyal Sivan et Illan Papé 

    Hebergeur d'image
    Eyal Sivan, Illan Papé

    Illan Papé:

    "Historien israélien.
    Né à Haïfa en 1954, Ilan Pappé est le fils d'Allemands juifs ayant fuit le nazisme dans les années 1930, son père par idéal sioniste, sa mère pour échapper à la Shoah. Il a grandi dans la ville arabo-juive de Haïfa et terminé ses études d'histoire à l'étranger : Il est titulaire d'un doctorat de l'Université d'Oxford (1984). Le sujet de sa thèse portait sur les événements de 1948. En étudiant les archives, il prend conscience de ce qui s’était réellement passé en 1948. 
    Depuis 1992 il est titulaire du poste de Senior Lecturer au département des Sciences Politiques de l’Université d’Haifa. Il est aussi le président de l’Institut Emil Touma d’études Palestiniennes et a été de 1993 à 2003, le directeur de l'Institut pour la Paix, un institut de recherche arabo-juif." 

    Eyal Sivan:

    "Né en 1964 à Haïfa dans le nord d'Israël, Eyal Sivan a grandi à Jérusalem. Il quitte Israël pour la France en 1985. Eyal Sivan a produit ou réalisé de nombreux longs-métrages documentaires dont beaucoup ont été couronnés par plusieurs prix dans des festivals internationaux. Son premier film 'Aqabat Jaber, vie de passage' qui traite des populations palestiniennes déplacées, a reçu le grand prix du Jury du festival Cinéma du réel, au Centre Georges Pompidou. Depuis, Eyal Sivan s'intéresse à travers ses publications, conférences et son travail de cinéaste, à l'utilisation politique de la mémoire en Israël, à la désobéissance civile, et à l'instrumentalisation du génocide et sa représentation. En 1993, il est invité à séjourner un an à la Villa Médicis, à Rome."

    1ere Partie:

    2eme Partie:

    EN VIDEO (à diffuser) "Jaffa, la mécanique de l’orange" > http://mai68.org/spip/spip.php?article1149=&var_mode=calcul


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