• LIBERTE DES FEMMES..REAGISSONS !


    LIBERTE DES FEMMES,

    LA FEMME EST LIBRE !!!

    Au nom de l'égalité entre les sexes, Olympe de Gouges réclamait durant la révolution française le droit pour les femmes de monter à l'échafaud.

    Depuis, de nombreuses femmes ont été condamnées à mort et exécutées, même s'il faut constater que le législateur a souvent marqué une sorte de réticence à livrer les femmes à la mort, plus particulièrement celles qui portent un enfant. C'est encore le cas de nos jours.

    Dans la plupart des 76 pays du monde qui maintiennent la peine de mort, la législation interdit expressément son application aux femmes enceintes. Restriction qui peut varier.

    Habituellement, elles ne sont pas exécutées et des dispositions prévoient un délai post-natal en deçà duquel l'exécution ne peut avoir lieu, comme c'est le cas par exemple en Arabie saoudite, au Yémen et en Égypte, où l'exécution est ajournée pour une durée maximum de deux ans après la naissance de l'enfant. Dans d'autres pays comme la Guinée, la Syrie et le Vietnam, l'exécution peut avoir lieu dès après l'accouchement ou encore après un délai de quelques mois (trois en Jordanie, deux seulement en Libye).

    Parfois, les femmes enceintes ne peuvent jamais être condamnées à mort, c'est le cas, entre autres, en Éthiopie, au Kenya, en Guinée-Bissau et au Guatemala.
    Aux États-Unis, qui comptent actuellement une cinquantaine de femmes sous sentence de mort, les lois de la plupart des États prohibent toute exécution avant la fin de la grossesse.
    Les charges les plus fréquentes qui conduisent à la condamnation de femmes à la peine capitale sont les délits liés à la drogue (Chine, Vietnam) ou les délits d'ordre sexuel (adultère, relations sexuelles hors mariage), parfois même l'avortement comme au Nigeria.
    Les peines qui leur sont alors réservées sont particulièrement cruelles : la flagellation ou la lapidation, toujours en vigueur dans plusieurs pays soumis à la Charia islamique. En Iran, la procédure est conçue de telle façon que la mort ne soit pas causée par une seule pierre. L'article 119 du Code pénal islamique stipule : « 
    les pierres utilisées ne devront pas être grosses au point que la personne meure après en avoir reçu une ou deux, elles ne devront pas être non plus si petites qu'on ne puisse leur donner le nom de pierres</em /> ».
    En février 2004, en Chine, une jeune femme, Ma Weihua, reconnue coupable de possession d'héroïne, fut obligée d'avorter alors qu'elle était sous la garde de la police, ceci afin de « faciliter » son exécution si elle était condamnée à mort. Son avocat ayant révélé les faits, son procès a été suspendu.
    Ceci montre bien la grande vulnérabilité des femmes, exposées de tout temps, à des actes de violence et des abus de pouvoir.</em />

    PLUS D'INFOS : http://www.amnestyinternational.be/doc/sommaire.php3


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