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Sarkozy célèbre à Washington la réconciliation avec l'Amérique

L'engouement de N.Sarkozy pour les Etats-Unis et le souci manifeste de l'administration Bush de se prévaloir d'un allié européen solide, " partenaire pour la paix", en la personne du président français, auront été les leitmotive, mercredi 7 novembre, de la visite du chef de l'Etat à Washington.

En 1er lieu sur l'Iran et sur le Pakistan. Ces deux sujets mettent en jeu la question de la prolifération, le danger que l'arme nucléaire tombe un jour entre les mains d'"extrémistes" musulmans, et ces deux pays influencent aussi, de façon plus ou moins directe, l'évolution de la situation en Afghanistan, où troupes américaines et françaises sont déployées dans le cadre de l'OTAN.

Dans une nette atténuation de la rhétorique guerrière déployée ces derniers mois par son administration, G.Bush a parlé, au côté de N.S, lors d'une conférence de presse organisée devant la demeure historique de Georges Washington en Virginie, d'un "désir de travailler ensemble par la diplomatie", pour" "convaincre le régime iranien de renoncer à ses ambitions nucléaires militaires".

N.S a exprimé sa foi en "l'efficacité des sanctions", il a souligné "la nécessité de les renforcer", en complément à "la poursuite des discussions".

S'agissant du Pakistan, où l'état d'urgence a été décrété, sur fond de montée de l'islamisme radical et d'une talibanisation  de certaines régions du pays, M N.Sarkozy a tenu des propos plus alarmistes que son hôte."La situation est préoccupante", a-t-il dit.

C'est un pays de 150 millions d'habitants. Il très important que nous ne nous réveillons pas un jour avec, à la tête du Pakistan, un gouvernement d'extrémistes"
(...)

"Je vous le dis solennellement aujourd'hui : la France restera engagée en Afghanistan  aussi  longtemps qu'il le faudra, car ce qui est en cause dans ce pays, c'est l'avenir de nos valeurs et celui de l'Alliance atlantique".

***

Le président qualifie l'Amérique de "plus grande nation du monde", qui " peut compter sur la France".

"Pour moi, l'échec (en Afghanistan) n'est pas une option, a poursuivi Sarkozy. Le terrorisme ne gagnera pas parce que les démocraties ne sont pas faibles, parce que nous n'avons pas peur de cette barbarie. L'Amérique peut compter sur la France".

Mais alors que la France cherche discrètement  à obtenir que les alliés de l'OTAN réfléchissent plus avant à leur stratégie d'ensemble en Afghanistan, où l'enlisement militaire guette, Mr Sarkozy s'est montré prudent sur le contenu exact de l'engagement qu'il annonçait.

Envisage t il d'envoyer des soldats français combattre au sol dans les régions du sud de l'Afghanistan, où la force de l'OTAN est aux prises avec les attaques talibanes?

La France "réfléchit à la meilleure manière" d'agir, a-t-il répondu évasivement lors de la conférence de presse.

G.Bush s'est pour sa part employé à couvrir, le décrivant le président français de louanges, le décrivant comme "énergétique"
(...)

Orage d'applaudissements.
Mr Bush faisait allusion à l'émotion et l'entrain qui se sont emparés du Congrès américain,  devant la prestation de M.Sarkozy, vibrante d'admiration pour l'Amérique, son histoire, ses valeurs(...) autant de thèmes qui ne pouvaient enchanter un auditoire secoué depuis des mois de débats endoloris à propos de la conduite de la guerre en Irak.
"La force de l'Amérique n'est pas seulement une force matérielle, c'est d'abord une force morale et spirituelle", a dit N.S

Evoquant le 11 Septembre, il a déclaré :
"Les terroristes avaient pensé vous affaiblir, ils vous ont grandi. Le peuple d'Amérique a fait l'admiration du monde par son courage"
(..)
"Chaque fois que dans le monde un soldat américain, je pense à ce que l'armée d'Amérique a fait pour la France".
"
(Extrait du Monde 9 Novembre 2007)

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Où va nous amener le président Sarkozy ???
Peut - on avoir confiance ??? Surtout soutenant le cercle des Busheries!
N'oublions pas que Nicolas soutenait la guerre en Irak...

Sarko ne conteste aucunement  les erreurs de son commensal Bush, en revanche il sait merveilleusement bien japper devant le Congrès américain
Je ne vois en notre président qu'un homme sentencieux, affecté, pedantesque....
Désormais, nous devons subir cette droite pugnace, en harmonie avec ce qui sait fait ailleurs comme Reagan, Tchatcher, Bush, Berlusconi...
Le futur risque/va être rude!
Face à cette droite, il ne suffira pas de s'opposer mais lutter fougueusement.

Un documentaire subversif, truculent, réalisé par Michael Kirk en 2007, "la face cachée de la guerre USA - Irak" diffusé sur Arte montre les manipulations, les tromperies du gouvernement de Bush avec la CIA. (A voir !)

"L'opinion américaine commence seulement à découvrir l'étendue des mensonges. Les yeux de Michael Kirk en est un témoignage. Ses informations, qui ne sont pas neuves, ont rarement exposées sur les grandes chaînes américaines".

A vrai dire, les chaînes françaises ne sont pas loin!
Quand l'opposition n'a pratiquement jamais la parole...ou on entend toujours les mécontents lors des grèves!
(Au fait, une grève n'est pas une partie de plaisir!!)

Un article sur le ravageur Murdoch...


" Rupert Murdoch, empereur des médias et faiseur de rois"

L'Australo-Américain Rupert Murdoch, un des plus puissants magnats de la presse, proche de racheter le Wall Street Journal, s'est fait une réputation de faiseur de rois en soutenant successivement George W. Bush et Hillary Clinton, Margaret Thatcher et Tony Blair.
À 76 ans, M. Murdoch règne sur un empire médiatique qui ferait pâlir de jalousie Citizen Kane. Propriétaire de 175 journaux à travers le monde, il possède aux États-Unis les chaînes de télévision Fox, les studios de cinéma 20th Century Fox. Toujours audacieux, il a racheté MySpace en 2005, pariant bien avant ses pairs que les sites populaires rapporteraient de l'argent.

Né le 11 mars 1931 à Melbourne, Keith Rupert Murdoch hérite très jeune de deux journaux à faible tirage dans la région d'Adélaïde.
(..)
En 1981, son emprise sur la presse britannique marque une nouvelle étape avec le rachat des journaux de référence The Times et Sunday Times.
Aujourd'hui, son groupe News Corporation pèse 70 milliards $US en Bourse. Et il vient d'annoncer le lancement à l'automne de la chaîne financière Fox Business aux États-Unis.

Intrigue politique -
Mais Murdoch n'est pas seulement un homme de presse. Ses critiques dénoncent en effet surtout son goût pour l'intrigue politique. Dans un portrait qu'il lui a récemment consacré, le magazine The New Yorker raconte comment M. Murdoch avait joué un rôle décisif dans l'élection du maire de New York en 1977, en soutenant un candidat donné vaincu par les sondages. «Le soutien du [New York] Post a transformé ma campagne. Je n'aurais pas gagné sans lui», confiait Ed Koch, qui est resté aux commandes de la ville jusqu'en 1989.

Admirateur de Margaret Thatcher et Ronald Reagan, Rupert Murdoch ne cache pas son aversion pour les syndicats et les impôts. En 1983, il avait brisé le syndicat du livre anglais en licenciant 5000 de ses employés.
Aux États-Unis, sa chaîne Fox News est souvent raillée pour des positions jugées très conservatrices et son soutien quasi inconditionnel à la guerre contre le terrorisme du président George W. Bush. «Fox News vous donne les deux versions de chaque information: la version du président et la version du vice-président», ironisait ainsi l'humoriste Stephen Colbert, en avril 2006. "

La suite : http://www.ledevoir.com/2007/07/19/150753.html



- Son : "Les Américains " par Juge Fulton
http://www.jugefulton.com/

- Documentaire de Michael Kirk : http://www.arte.tv/fr/histoire-societe/les-mercredis-de-l-histoire/Programme/1714502.html

- Myspace - Murdoch : http://dynamite.lautre.net/