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« AINSI SOIT-IL »
Mise en scène: Quentin Delorme & Amélie Gouzon
2,4,9,18 Octobre - 4, 8 Novembre 2008« Ainsi soit - il » est une adaptation (très) contemporaine du nouveau testament version religion, sexe et rock'n'roll .
La pièce est basée sur deux scènes :
La première entre Joseph et Marie. Celle-ci est fiancée à Joseph, lorsqu'elle se retrouve enceinte par la vertu du Saint - Esprit ! Et avec la naissance triomphante de Jésus. Puis la seconde, relatant la vie de Jésus avec les quatre apôtres puis son arrestation et son exécution.Croyance, pouvoir, vengeance et vice sont les ingrédients de cette interprétation provocante et grinçante. On rit devant une telle débauche de laideur, de cruauté. Un satyre du nouveau testament : un univers noir dans lequel la morale est jugulée ! L'onanisme des êtres humains (dont celui de Jésus), la perversion, la jouissance, la naïveté sont au premier plan. On est en plein mélange des genres : la farce, le grotesque, le tragi-comique. On n'a pas le temps de s'ennuyer, on déambule et suit les comédiens de l'entrée au jardin, à l'arrière du lieu. La musique (surtout du rock), la participation du public agrémentent ces deux heures de spectacle. Une mise en scène réfléchie, des idées judicieuses, un travail de titan ! La prestation des comédiens est remarquable, une présence adéquate.
Ce genre de théâtre brutale peut « choquer » mais ne tombe jamais dans le vulgaire...
Une sorte de claque pour le monde Cléricale ! ;-)
Une fin par un concert sympathique par la chanson « Jésus reviiieeennnttt ! »
Un théâtre à voir !!!
SANS PLOMB
38, Rue Gabriel Péri
94200 Ivry-Sur-Seine
A 100m du M° Mairie d'Ivry - ligne 7
Nicolas Grandi
Nicolas Grandi & Julie Audrain
Nicolas Grandi, Jonathan Benzacar
Julie Audrain
Photos : "Ainsi Soit - Il" au SANS Plomb
1 commentaire -
Grande salle du Sans Plomb
Radio Libertaire en direct
Fred Alpi en concert http://www.fredalpi.com/
Le tatouage "A" d'un animateur !!
RADIO LIBERTAIRE
Clichés : Au Sans Plomb - Ivry
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Bikaner
Jaisalmer
Jodhpur
Puskar
Jodhpur
Agra
Everyday my urge to do something but I can't!I miss everything about this vibrant country, just everything, things which have been annoying for some foreigners when they come in India!
Those heat and sun on the morning, those tea shops on the sidewalks, those populated trains and buses, those tiring noises of horns, those cows and dogs on the road, those guys stare at you...this all may be irritating for some people but I really miss them.I miss rickshaw on the roads or those unsafe driving of the local buses .
I miss those conversations with Hindus - Muslims, funny gods like Ganesha, Vishnu, Shiva...I miss Ayurveda (ancient science of Indian herbal medicine)...I miss those tranquil Jainism temples or feisty festivals, those overcrowded ghats on the Ganges River in Benares, those erotic temples - Khajaruho, those surrounding bazaars in Pahar Ganj.
I miss the sight of the play on the marble of the Taj Mahal, those heavenly beaches in Neil Island, the ancient fortress of Jaisalmer, those peacefull towns Puskar or Udaipur...I miss Kerala's languorous backwaters, those tamil temples, those extravagant Maharaj'as Palaces, those wafts of incense...I miss "saari" with beautiful colours, women with noise - piercings, generous Sikh's peoples...
I miss Chaï Chaï, Puri (is deep - fried dough), paneer (unfermented cheese), cheese naams, paan, tandoori chicken or curry mutton very various spicy, thali (for vegetarians peoples), banana lassi, mango fresh juice, dahi (curd) or raïta,
I have never felt this, and i feel more strongly now !
I like this busy country and I just want to come back!
Varanasi - Benares
Udaïpur
Khajuraho
Varanasi - Benares
Alappuzha
Mamallapuram
Neil Island
Puducherry - Pondicherry
Neil Island
Son : "Lak Noo Haleda" - Achanak.
http://www.achanak.co.uk/
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Rencontre avec le « moudjahid » Jean-Louis Hurst dans son livre « Le Déserteur ».
Un bouquin qui a été publié pour la 1ere fois en 1960, deux ans avant la fin de la guerre en Algérie. Malgré son interdiction, il parut dans nombreux pays (même traduit en japonais), scandalisés par la politique coloniale et xénophobe de la France.
Maurienne, pseudonyme de Jean Jouis Hurst, nous relate sa vie en tant qu'officier dans la caserne, ses convictions politiques, sa préparation pour partir à la guerre en Algérie.Au fur et à mesure, l'auteur se remet en question « pourquoi aller combattre des alliés ? », rencontre de résistants du PC, du FLN, des maquisards qui lui feront découvrir l'Algérie sous un autre angle que celui du gouvernement de social - démocrate de Guy Mollet. Un témoignage émouvant et éclaireur de cette époque terreur.
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Je vous dirai d'abord une chose : la violence appelle la violence.
Pendant longtemps, les maquisards n'ont pratiquement pas touché à la population civile, comme on le prétend.
Puis, la France a commencé une répression brutale et aveugle : une tentative d'embuscade rebelle était suivie de bombardements du douar voisin; sans parler du système de représailles que vous connaissez. Pas étonnant qu'Alger l'éxécution de trois suspects provoque aussitôt l'explosion d'une bombe dans un bar. C'est un cercle infernal. D'autre part, quand vous serez sur place, vous pourrez apprécier à sa juste mesure l'objectivité de nos informations gouvernementales en ce qui concerne les "crimes fellaghas". Enfin, il vous faut admettre, une fois pour toutes, qu'ils font une guerre révolutionnaire. Leur premier objectif est de provoquer un climat d'insécurité : c'est là probablement la véritable raison de certains attentats particulièrement spectaculaires et meurtriers"...
"
Il fallait rester capable, le plus longtemps, possible, de passer à la lutte pratique. Donc, être libre.
- Alors, quoi faire, à ton avis?
Il hésita un peu :
- Une désertion engagée.
- Pourquoi engagée?
- Une désertion toute simple pour aller travailler ailleurs parce qu'on ne veut pas faire la guerre contre les Algériens, c'est déjà un acte très, très valable. Mais il y a plus complet et, par suite, plus efficace.
Quand je dis engagée, je pense que tu pourrais entrer à ton tour dans la lutte.
- Les armes à la main? Comme Maillot?
- Attention, Maillot était Algérien. Pour un français, ce serait déguelasse, puisque, le contingent est formé aux trois quarts de jeunes Français de ton âge.
- Alors que conseilles - tu exactement?
...."
Passez voir l' Edition : L'Echappée
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