Après 7 ans d'absence, une partie d'Assassin renaît (?).

1985, Rockin'Squat (Matthias Cassel), frangin de Vincent Cassel, décide de fonder un des groupes phare de la scène indépendante rap français.
Pendant une quinzaine d'années, Assassin (Rockin' Squat, Solo, DJ Clyde et Doctor L) adopte un comportement didactique, féroce, dénonciateur à l'égard des bavures policières, du système judiciaire répressif, de l'esclavage, de l'écologie, du sexisme, de la manipulation des médias... L'"Enfant du siècle" (par rapport au titre de son dernier album) crée lui même Assassin Productions.

Ce vendredi soir, pour le Black Summer Festival, le cabaret sauvage (situé au Parc de la Vilette) n'est pas aussi bondé que ça...

Rockin' Squat diffuse toujours ses textes instructifs et incisifs. Il n'hésite pas à dénoncer de manière précise (chiffres, années, lieu..), sauf que certains textes sont vraiment contradictoires!
Lorsqu'ils sont sur scène, une ambiance septique dans le public se fait ressentir. 
Les nouveaux titres sont lourdauds - Sorte de rap enfantin que l'on entend sur le 96.0 FM!
En plus, la maison de disque Assassin prévoit des vigils (de chaque côtés de la scène - "et, c'est la star!!!") pour éviter toutes réalisations de vidéos ou prises de photos...ceci reste assez contradictoire aux idées prônées par le groupe!
Certains flows sont indiscernables, lourds dont "A la lutta continua"...
C'est gnangnan et poussif! 

Par contre, les anciens morceaux fonctionnent vraiment bien, avec l'énergie foudroyante du public, à connaître les paroles " Touche d'espoir", "Esclave 2000".
Assassin est au complet quand Solo apparaît pour deux chansons.  

Bonne ambiance, même si Assassin a vraiment changé - Assez déçus! 
Rockin'Squat est toujours proche de son public.

Toutefois, d'autres rappeurs français (Casey, Les Evadés, Sheryo, Flynt...) ont réellement pris la relève et surtout ont une prestation moins "mièvre"...
ByeBye Assassin - Assassin est mort!

"
Je ne veux pas faire de politique: 

Ma mission est artistique,
Mais quand je vois tout le trafic
On ne peut pas rester pacifique:
L'Etat se gave et les gens qui le composent sont braves
Arrêtez de me mentir, nous en sommes esclaves.
Esclaves de leurs décisions,
Esclaves de leurs passions.
Ils jouent un jeu, et nous en sommes les pions.
Tu rentres dans la vie active? Bienvenue dans le monde des requins:
L'Etat est pire qu'un gang, il nous vole dans la main.
(« Esclave de votre société »)

Assassin : http://assassin-connexion.net/

Son: "Illuminazi 666" - Confessions d'un enfant du siècle

Pic de Tarbésou _ Vue sur les Pyrénées ariègeoises

La dent d'Orlu - Vallée d'Orlu, près d'Ax les Thermes.

Superbe randonnée avec une vue splendide sur la chaine ariègeoise.
Rien de mieux pour se revigorer :
Calme, nature, animaux, verdure, pierre, rochers, rivières.
Vous pouvez atteindre les différents lacs (et vous baigner) ou bien traverser pour rejoindre le cirque dans la vallée d'Orlu.

Son: Le rituel angélus du village, à Orlu.

Un début de juillet avec Amazigh Kateb.

Né à Alger en 1972 et emménagé en France en 1988, le fils de l'écrivain et dramaturge Kateb Yacine, regorge d’humour, de sympathie et d’allégresse, pour la soirée berbère du cabaret Sauvage.

En 1992, à Grenoble, Amazigh Kateb débute au sein du groupe « Gnawa Diffusion ». Leurs morceaux sont semés d’un métissage, tant au niveau de la langue (arabe, français, anglais) que dans les rythmes (chaâbi, gnawa, rock, reggae).  Gnawa Diffusion parcoure les richesses musicales de son pays natal : l’Algérie.

En 2007, Amazigh Kateb décide de tirer sa révérence et choisit de continuer seul.

Après 1 an d’absence, Amazigh refait surface, et c’est tant mieux.

Face à son dynamique public, il commémore l’Algérie, rappelle les résistances, évoque le besoin de continuer de résister et de lutter. "Chante avec moi", a-t-il clamé. "Quand il n’y a pas de justice, quand on ne te laisse pas le choix, souviens toi qu’on est plusieurs dans ce cas-là." La pétulance du gumbri fait réagir les spectateurs. Il assimile son pays à une femme qui porte le voile le jour et qui la nuit effraie.

 
Une soirée colorée, gaie, dynamisée par un chanteur subversif et atypique.

Amazigh Kateb : http://blog.amazighkateb.com/

Son: "Lalla mira el gnawia" - Souk System

Dimanche 21 Juin, rassemblement à la place des innocents (près des Halles-Paris), puis marche ("sauvage") en soutien aux inculpés de Tarnac et contre le nouveau décret "anti - cagoule", avec la CNT, la FA..

Place des innocents

Devant Beaubourg

L'hélicoptère (du stade de France) nous survole… le fichage excessif commence ! et les CRS chargent.
Le cortège se dissipe, certain(E)s courent dans les rues avoisinantes, d'autres reviennent vers Beaubourg.
Un déploiement effarant de CRS, police est mis dans le quartier!

Soutien 11 Novembre : http://www.soutien11novembre.org/spip.php?article518

STOP A HADOPI 2 !!!

Son : Carte blanche à Clémentine Autain _ Les matins de France Culture du 23/07/2009
http://clementineautain.fr/

Hadopi ???

"La loi Hadopi ou loi Création et Internet, ou plus formellement « loi n°2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet », est une loi française qui vise à mettre un terme aux partage de fichiers en pair à pair lorsque ces partages se font en infraction avec les droits d'auteur. Cette loi comporte deux volets : le volet de riposte gradué et le volet d'amélioration de l'offre légale. La récidive est punie de manière croissante et le législateur parle de « riposte graduée ». Cette loi crée une « Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet » (Hadopi), organisme indépendant français de régulation qui doit être constituée au plus tard le 1^er novembre 2009 (article 19 de la loi).

Cette loi fait suite à la directive européenne 2001/29/CE transposée en droit français par la loi DADVSI qui cherche spécifiquement à protéger les droits d'auteur sur Internet. Elle a été complétée par une nouvelle loi, dite « Hadopi 2 » qui a été adoptée par le Sénat le 21 septembre 2009.

Après des passages devant de multiples instances de l'État (dans l'ordre, la Cnil, le Sénat, l'Assemblée nationale, une commission mixte paritaire, l'Assemblée nationale une deuxième fois), le Conseil constitutionnel en censure certaines mesures clés, et la loi est promulguée, sans celles-ci, le 12 juin 2009.

La loi Création et Internet, avant sa censure, avait pour but de :

• créer une autorité publique indépendante, la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi).
• instaurer une sanction administrative punissant spécifiquement le défaut de surveillance de son accès à l'Internet contre l'utilisation de celui-ci par un tiers pour la diffusion d'une œuvre auprès du public sans l'accord de ses ayants droit (obligation créée par la loi DADVSI mais alors non assortie de sanctions).
• mettre en œuvre ces sanctions selon la méthode de la « réponse graduée » : un courriel d'avertissement en guise de premier rappel à la loi, puis un courrier d'avertissement par lettre recommandée, et la coupure de la connexion Internet en dernier ressort.
• faire de cette autorité un intermédiaire entre l'ayant droit, chargé de fournir les adresses IP des équipements informatiques suspectés de téléchargement illégal et le fournisseur d'accès à Internet, chargé d'identifier les abonnés et de procéder in fine à la coupure de leur accès à l'Internet.

La censure du Conseil constitutionnel interdit cette coupure, si elle n'est pas prononcée par un tribunal judiciaire, après débat contradictoire."

(Source : Wikipédia)