• A l' initiative du CALAS (Comité pour l'Abrogation des Lois AntiterroristeS), rencontre avec 

    - Mathieu Bonduelle (Secrétaire général du Syndicat de la magistrature)
    - Nicole Borvo Cohen-Seat (présidente du groupe CRC-SPG)
    - Alima Boumedienne-Thiery (sénatrice Verts)
    - Antoine Comte (Avocat au barreau de Paris)
    - Carlo Santulli (professeur à l’Université Paris II, président de l'Observatoire juridique de la vie politique)


    "Depuis 1986, date où la législation antiterroriste a été instaurée en France, un empilement de lois successives a construit un système pénal d’exception qui renoue avec les lois scélérates du xixe siècle et rappelle les périodes les plus sombres de notre histoire.

    L’accusation d’ « association de malfaiteurs en vue de commettre une infraction terroriste », inscrite au Code pénal en 1996, est la clef de voûte du nouveau régime. Or, ses contours sont particulièrement flous : il suffit de deux personnes pour constituer un « groupe terroriste » et il suffit d’un acte préparatoire pour que l’infraction soit caractérisée. Cet acte préparatoire n’est pas défini dans la loi, il peut s’agir du simple fait d'entreposer des tracts chez soi. Surtout, n'importe quel type de relation – même ténue ou lointaine, voire amoureuse ou amicale – avec l’un des membres constituant le « groupe » suffit pour être impliqué à son tour. C’est pourquoi, sur dix personnes incarcérées pour des infractions « en rapport avec le terrorisme », neuf le sont sous cette qualification.

    De l’aveu même de ses promoteurs, ce droit spécial répond à un objectif de prévention. À la différence du droit commun qui incrimine des actes, la pratique antiterroriste se satisfait d’intentions, voire de simples relations. Suivant le juge Bruguière, cité par Human Rights Watch, « la particularité de la loi est qu’elle nous permet de poursuivre des personnes impliquées dans une activité terroriste sans avoir à établir un lien entre cette activité et un projet terroriste précis ». C’est dans cette perspective qu’on a vu la possession de certains livres devenir un élément à charge, car ils constitueraient des indices sur des opinions ; et de l’opinion à l’intention, il n’y a qu’un pas.

    À ce flou de la loi pénale s’associe une procédure d’une extrême brutalité. Il suffit que le Parquet choisisse de manière discrétionnaire d’ouvrir une enquête sur une qualification terroriste pour que la police reçoive des pouvoirs d'investigation exorbitants : perquisitions de nuit, « sonorisation » des domiciles, écoutes téléphoniques et interception de courriers sur tous supports...

    De son côté, le délai de garde à vue – période qui précède la présentation à un juge – passe de 48 heures en droit commun à 96 heures, voire 144, dans la procédure antiterroriste. La personne gardée à vue doit attendre la 72ème heure pour voir un avocat – l’entretien est limité à 30 minutes et l’avocat n’a pas eu accès au dossier. A la suite de cette garde à vue, en attendant un éventuel procès le présumé innocent pourra passer jusqu'à quatre ans en détention provisoire.

    Par ailleurs, la loi centralise à Paris le traitement des affaires « terroristes », confiées à une section du Parquet et à une équipe de juges d’instruction spécialisés qui travaillent en relation étroite avec les services de renseignement. Des cours d’assises spéciales ont également été instaurées, où les jurés populaires sont remplacés par des magistrats professionnels. Un véritable système parallèle est ainsi mis en place avec juges d’instruction, procureurs, juges des libertés et de la détention, cours d’assises et bientôt présidents de cours d’assises, juges d’application des peines, tous estampillés antiterroristes..."

    1ere PARTIE:
    Carlo Santulli et Antoine Comte

    2eme PARTIE:
    Antoine Comte, Mathieu Bonduelle 

    3eme PARTIE:
    Alima Boumedienne-Thiery, Nicole Borvo Cohen-Seat

    4eme PARTIE: 
    Nicole Borvo Cohen-Seat et débat avec le public


    > Suite, réactions : http://www.article11.info/spip/spip.php?article768

    LE CALAS : http://calas-fr.net/

    (A la Faculté de Droits - La Sorbonne)


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  • Ocho1

    Le vent festif venant d’Amérique Latine, Cumbia Chicharra le souffle sur les terres françaises, les rythmes et les mélodies venant de Colombia.
    Cumbia Chicharra puise ses racines dans les traditions de la musique populaire colombienne.

    Les dix musiciens sont d’origines différentes, cette formation voit le jour en 2002 en France, dans le sud, à Marseille. Leur terrain de jeu « la cumbia », ce son qui vous transporte, vous dynamise.  Les instruments traditionnellement utilisés pour jouer cette musique : accordéon, trombone, maracas, shekere, congas, guiro, guitare, flûte…

    Le groupe ajoute avec brio leurs personnalités qui font que vous ne restez pas immobiles.
    En tout cas, prévoyez les tenues légères et les boissons ! (Par contre, prix excessifs à l’Entrepôt ! Mais s’il y a du monde, on peut « oublier » de payer ;-))

    Cumbia Chicharrahttp://lacumbiachicharra.over-blog.com/

    Son: "Baila Rosita" - Y va a empezar


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  • Les Dates clefs :

    Avant 1945 : retraites par capitalisation, pas de système de solidarité nationale

    1945 : création, sous l'impulsion du CNR, du système d'Assurance  Vieillesse

    1993 : réforme BALLADUR

    2003 : réforme FILLON

    L'essentiel de la réforme de 1993 (Balladur) repose

    -       sur l'allongement de la durée du travail nécessaire à l'ouverture des droits
    -       la baisse des montants de retraites à travers deux mécanismes :

                       - Le passage de la prise en compte des 10 meilleures années de salaire à celle des 25 meilleures années.
                       - L' indexation des retraites sur les prix et non plus les salaires.

    C'est la réforme de 1993 qui a créé le Fonds de Solidarité Vieillesse à la charge de l'Etat qui gère le Minimum Vieillesse, les majorations pour enfants ou conjoint à charge. A travers sa création on voit une première intervention d'un financement par l'impôt.

    C'est la réforme de 2003 qui a crée le PERP qui constitue une première forme de capitalisation.

    Une multiplicité de régimes :

    A côté du régime général, des principaux régimes spéciaux ou régimes complémentaires cadres ou non cadres....il y a une quarantaine de retraites qui fonctionnent souvent dans une grande opacité comme :

    CNAVTS Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs salariés

    ARCCO Complémentaire des salariés

    RSI Retraite des Commerçants et artisans

    MSA Mutualité sociale des agricole

    SNCF

    RATP

    Banque de France

    La caisse des vétérinaires

    Port autonome de Strasbourg

    Caisse des barreaux

    ....

    (Sans oublier celle des parlementaires !!!!)

    Cette multiplicité est le fruit de l'histoire.

    Quel système de retraite en 2010 ?

    Selon l'OCDE, les + de 64 ans seraient 25% en 2009 et 50% en 2050 ... en ce moment, la retraite à taux plein est à 65 ans.

    1ere Partie:

    2eme Partie:

    3eme Partie:


    Site de Michel Husson > http://hussonet.free.fr/

    ATTAC > http://www.france.attac.org/

    (Avec ATTAC Paris)


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    Retrouvaille avec "le réparateur du moral" CUMBIA YA

    Toujours aussi explosif, chaleureux! 

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    Cumbia Ya > http://cumbiaya.com/


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    René Binamé > http://www.biname.propagande.org/


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