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    Façade CIP

    Vendredi 25 juin,

    L’arrivée est festive. Une foule se trouve devant la CIP. Un mec colle des affiches des dernières luttes sur la façade du bâtiment (Copenhague, luttes des sans papiers, manif contre les G20..), ça fume, ça boit, ça discute. L’entrée est submergée, on s’y faufile. On accède à la salle de concert du bas, c’est le sauna ! On transpire déjà sans avoir bouger. On reconnait pas mal de visages vu en manif, débats. L'ambiance est chaleureuse et accueillante. Sans complexes, on se plonge dans cette marée humaine, envahie de tatouages, de crêtes, de pin's, de tee - shirt "Londsale"! 

    Le premier groupe « Jeune Seigneur » du punk – rock de Brest est déjà passé.

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    Brixton Cats

    Place aux « Brixton Cats », crée en 2002, avec une femme au chant, accompagnée de 3 musiciens (guitare, bass, batterie). La bombe atomique féminine s’impose dans cette puissante chaleur.

    La foule (surtout masculine) pogote et slammme joyeusement, en réécoutant les titres « Enfants du système», « Putain de vie ». Dans un final déchaîné, on reprend en cœur avec plaisir « Sèche tes larmes ».

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    Washington Dead Cats

    Ensuite, les énormes « Washington Dead Cats » font admirablement monter la sauce. Washington Dead Cats débute en 1984, un des groupes phare de la scène alternative. Des ingrédients variés allant du punk rock, le swing, le mambo, le rocksteady au rockabilly. Leur motivation submerge l’ensemble des auditeurs. Le magnétique charisme du chanteur, Mat Firehair, sa voix gorgée d'âme, se dévêt et se retrouve en caleçon. Une boule d’énergie qui se met à chanter, danser sur les rythmes de la guitare, de la batterie, du saxophone, de la basse, de la trompette, de la batterie. Les Washington plonge la CIP dans un psychédélisme sixties du meilleur effet. Le spectateur ne peut s'empêcher de taper du pied en signe d'approbation, de monter sur scène...

    Ambiance en concert : 

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    Washington Dead Cats

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    Une très bonne soirée qui dynamise graaave! 

    Samedi 26,

    Plus de monde que la veille.

    La « Brigada Flores Magon » tire sa révérence. Avec les derniers sets auxquels on a assisté, on trépigne de joie de les voir. La Brigada Flores Magon, née dans les années 1990, venant de rencontres diverses et variées, surtout dans la mouvance anarcho-punk parisienne. On trouve une salle en ébullition, un public chaud en chantant et en applaudissant à tout rompre ! Cela nous électrise.

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    Brigada Flores Magon

    Ensuite, « Zartako », groupe de HardxCore Antifa basque. Vu les premiers sets et les oreilles bourdonnent. On a préferé aller à l’étage voir les tables de presse, les skuds, les boissons et parler des futures luttes !

    Tout le monde était au taquet lorsque « Hors Contrôle » débarque. Originaire de la Bourgogne et formé en 2000, ce trio s’inspire du oi! (punk – rock). Ils démontrent une immense générosité et des rythmes saisissants qui animent férocement la salle.

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    Quelle énergie !

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    Hors Contrôle

    Pour finir, « Banda Bassotti », un excellent ska – punk d’Italie. Venant de Rome, le groupe fait son apparition dans les années 80. Quelle pêche! Dès le premier morceau le ton est donné avec un bon ska. Honnêteté, sincérité, plaisir, unité, talent : voilà la recette pour un groupe qui ne fait pas semblant. 

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    Banda Bassotti

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    Banda Bassotti

    Son : "Héros et Martyrs" par Brigada Flores Magon

    (Photos+son: à la CIP)


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  • Depuis de trop nombreuses années, les publicitaires utilisent des arguments faussement écologiques pour vanter les mérites de produits bien loin de pouvoir prétendre défendre l'environnement. Des 4x4 écologiques aux éco-bouteilles en plastique, des pesticides qui protègent l'environnement aux lessives naturelles, écologiques, bonnes pour l'environnement… nombre d'exemples nous prouvent que l'auto-régulation du secteur publicitaire effectuée par et pour les publicitaires est particulièrement laxiste. Pire, l'autorité, composée majoritairement de publicitaires, censée contrôler le contenu de ces publicités "mensongères" est aux abonnés absents, oubliant soigneusement de sanctionner, a priori, les publicités les plus scandaleuses.

     

    > Documentaire "HOLD-UP SUR L'ECOLOGIE" de José Bourgarel

    "Dans leurs publicités, de nombreux industriels du transport et de l’énergie mettent régulièrement en avant leurs engagements écologiques. Mais, dans la réalité, ces entreprises sont régulièrement épinglées par des associations écolos pour leurs actions polluantes. On appelle cela le « greenwashing », l’éco-blanchiment en français. Les entreprises tentent de « verdir » leur image à grands renforts de campagnes de communication."

     >>>> A télécharger (sur Hotfile)

    > Débat avec Agir pour l'Environnement

    animé par Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement et fondateur des Greenwashers.

    Avec:

    - José Bourgarel, Réalisateur du documentaire "Hold-up sur l'écologie",
    - Wilfrid Séjeau, Co-auteur du livre "Ecoblanchiment : quand les 4x4 sauvent la planète",
    - Charlotte Nenner, présidente de l'association Résistance à l'Agression Publicitaire (RAP),
    - Jacques-Olivier Barthes, porte-parole de l'Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP).

    1ere Partie:

    2eme Partie:

    3eme Partie:

    Observatoire Indépendant de la Publicité > http://observatoiredelapublicite.fr/
    Résistance à l'Agression Publicitaire > http://www.antipub.org/
    Agir pour l'environnement > http://www.agirpourlenvironnement.org/

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    (Au Centre Culturel La Clef)


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    Original Uman


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  • Un enfant si je veux quand je veux! 

    Cela peut sembler un peu « arriéré » de se questionner sur le droit à l’avortement en 2010. Parfois, on peut entendre  « Le combat pour droit à l’avortement ? Mais c’est du passé ! ». Et bien,  au contraire, non : « Le combat pour le droit à l’avortement se conjugue encore au présent ».

    Pénurie de moyens, moins de médecins : plusieurs milliers de femmes, chaque année, doivent avorter à l'étranger. En région parisienne, quatre centres d'IVG ont été fermés en 2009 : le délai d'attente à Paris est désormais de trois semaines au lieu d'une. Et l'avortement, trente-cinq ans après la loi Veil, est toujours aussi mal considéré. « Une femme qui avorte, c'est encore, pour un grand nombre, une femme qui l'a cherché. » ! 

    Débat sur l'IVG avec "OSEZ LE FEMINISME"

    1ere Partie:

    2eme Partie:

    3eme Partie:


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    (Source: Le Monde Diplo)

    "
    Il y a un an, le Mouvement Français pour le Planning Familial s’était vu retiré ses crédits du jour au lendemain par le gouvernement. Les 140 000 signatures d’une pétition lancée par l’association avaient permis de préserver ses subventions. Courant de l’année 2009, les inquiétudes se font entendre du côté des centres d’IVG. Avec l’application de la loi HPST (Hôpital patients santé territoires, de Roselyne Bachelot), plusieurs d’entre eux ont fermé leurs portes l’an dernier et beaucoup d’autres sont menacés. Tenon, Poissy, Saint Antoine, Broussais, Avicenne, l’Hôtel-Dieu de Lyon : des structures qui pratiquaient des milliers d’IVG chaque année sont en train de disparaître en silence.
    Comme tant d’autres acquis sociaux, le droit à l’avortement est une victime collatérale de l’obsession du gouvernement de faire des économies à tout prix. Réductions budgétaires qui vont financer une politique qui creuse les inégalités et accroît la précarité.
    Ces reculs importants mettent en lumière un autre problème qui perdure dans notre société. Le tabou autour du droit à l’avortement n’est en réalité pas encore complètement tombé. Une majorité de Français sont certes aujourd’hui favorables au droit des femmes à disposer de leurs corps. Mais le sujet reste peu abordé, met mal à l’aise, gène. Car au final, nous avons du mal à nous débarrasser de plusieurs millénaires d’histoire au cours desquelles le corps des femmes n’avait qu’une fonction, celle d’enfanter. N’oublions pas que pendant très longtemps, la vie de la femme passait après la préservation de l’embryon. Il en reste aujourd’hui des traces et en l’absence d’une politique volontariste en matière de défense des droits des femmes, ceux-ci sont amenés à reculer.
    Les délais pour pratiquer les IVG varient par ailleurs d’un centre à l’autre. Alors que l’IVG peut-être pratiqué jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée, on voit des hôpitaux n’accepter les femmes que jusqu’à 9 semaines, 10 semaines ou 12 semaines. Conséquence, plus de 5000 femmes partent chaque année à l’étranger pour avorter."

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    °°°°°°

    Si vous ne l'avez pas encore vu ...

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    (Débat dans les locaux de Jussieu)


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