" Les chansons d'Amour " par Christophe Honoré

Avec Louis Garrel, Ludivine Sagnier..

Un film fondé sur 3 parties :

• le départ
• l'absence
• le retour

Julie, interprétée par Ludivine Sagnier, quitte subitement Ismaël (Louis Garrel) à la sortie d'un concert..

Comment surmonter l'absence d'un proche ?

Emouvant, sensible...
" Les chansons d'Amour " est un film qui divise: on peut aimer ou pas ! ! Vous verrez...

Un film musical bien réussi même si le sujet n'est pas réjouissant.

Christophe Honoré filme avec habilité et pudeur l'histoire plus ou moins tragique et romantique ces jeunes frivoles mais aussi les parisiens, la vie parisienne dont le quartier du 10éme arrondissement.

Les comédiens se donnent à fond : Louis Garrel est juste et sensible, Ludivine Sagnier lumineuse, Clotilde Hesne, Brigitte Roüan, Chiara Mastroianni...l'ensemble est vraiment bon. Petite apparition fugace du réalisateur/ acteur Gaël Morel.

Les chansons (" Il y a trop de gens qui t'aiment ", " Je ne pourrais jamais vivre sans toi "... ) plus belles les unes que les autres et magnifiquement écrites et interprétés se succèdent avec finesse.
Un film français qui vous ferra passer deux bonnes heures !

Honoré deviendrait-il l'une des valeurs les plus sûre du Cinéma Français ?

Barbet Schroeder nous livre un documentaire fascinant, palpitant sur la figure à la fois célèbre et secrète de l'avocat Jacques Vergès.

Cet homme, né d'un père réunionnais et d'une mère vietnamienne, débute par des études de droits à Paris et finit par être le défenseur de la résistante algérienne Djamilah Bouhired, mais aussi des terroristes / militants palestiniens, de la Fraction Armée Rouge ou encore plus récemment de Klaus Barbie ou Carlos.

Dès le début du film, on se plonge immédiatement dans la réalité de notre passé.
Vergès explique que le génocide cambodgien n'est pas un génocide...tout en restant ébranlé par la torture en Algérie, commise par les colons français.

Barbet Schroeder donne naissance à un film pertinent, truculent où il ne dévoile en aucun cas ses opinions mais laisse son sujet s'exprimer en toute liberté. Un panel sulfureux défile passant de résistants, originaires de plusieurs pays (Magdalena Kopp, Anis Naccache, Waddi Haddad..), terroristes, écrivains, amis de Vergès aux historiens qui nous éclaircissent sur notre histoire depuis les 50 dernières années.

Un film à voir absolument !

Un homme, San Ming, revient à Sandouping, dans la vallée des Trois Gorges, afin de retrouver sa femme et sa fille, qu'il n'a pas vues depuis 16 ans. La vallée des Trois Gorges est située au cœur de la république populaire de Chine, où l'un des plus gros barrage du monde a été construit sur le plus long fleuve d'Asie, le Yangzi Jiang ou Chang Jiang (fleuve bleu).
Entre temps, Shen Hong se déplace aussi pour revoir son mari fondateur du barrage et démolisseur des immeubles en ruine...

Dès les premières secondes, on est immédiatement embarqué dans la vie chinoise, à travers sa population et ses paysages.
Même si ce film est parsemé de longueurs, il nous montre les divers aspects de ce pays: la situation administrative, l'emploi, la prostitution, les rencontres, le monde du travail.
On voit ceux qui ont réussi, ceux qui survivent, ceux qui sont soucieux, ou songeurs comme si ils n'avaient jamais eu l'envie de vivre. Jia Zhang Ke filme avec finesse ces ouvriers chétifs, qui laissent parfois leurs peaux à cause des conditions précaires.
Ce film est un genre de documentaire, où le réalisateur a voulu mettre en lumière ces gens de la région de Hubei, objets du pouvoir !
« Still Life » porte bien son nom, « Natures mortes » !
Le film s'achève sur une vue d'un travailleur faisant le funambule, on se demande si la vie de cette population va changer...

Je pense que vous en avez entendu parler !!!

Un film puissant, captivant.
Imaginez vous...dans un pays répressif...
 où vos paroles, vos gestes, vos actions sont contrôlés chaque minutes...
 où l'on vous épie pour connaître vos idées, où l'on vous poursuive..
 où vous êtes contraint à satisfaire autrui par obligation

Avec « La vie des Autres » Florian Henckel von Donnersmarck dresse un tableau de l'Allemagne de l'Est des années 1980.
Avec rigueur, le réalisateur évoque le fonctionnement de la Stasi avec ses dérives monstrueuses et son mépris de l'individu et des libertés...
La prestation époustouflante d'Ulrich Muehe justifie le fait d'aller voir ce film : un jeu d'une finesse exemplaire, tout en regards et en attitudes révélatrices, il nous tient en haleine jusqu'à la dernière séquence. Ainsi que les autres personnages, émouvants, attachants, pitoyables ou révoltants : Dreyman l'écrivain qui ouvre lui aussi les yeux sur la réalité du régime, Christa-Maria Sieland, la comédienne, qui ne résiste pas à la trahison pour garder son art.
Un humain(un homme) peut changer de comportement grâce à l'Art, à l'histoire d'un couple et à la beauté d'une femme !
Un film fort, complexe, riche et fascinant dont tous les éléments - acteurs, photo, scénario -atteint le summum :-)))