• "Dancehall Operator" - MoonShout.

    Transglobal Underground : http://www.t-g-u.com/

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    Le quatuor festif, engagé, originaire de Bretagne, c'est RUUUUE D' LA SOIF.
    Vous avez soif de rock, java punk, ce groupe vous conviendra...

    Quatre hommes : un batteur, un accordéoniste et deux à la gratte.
    Des gueules de bons vivants, ils débarquent, avec fougue, sur scène dont un - le chanteur - est vêtu d'un kilt. Sur scène, la recette (java, rock, punk) s'avère efficace à souhait.
    Résultat, ceci vous laisse loin d'être impassible : on se déchaîne, on pogote, on se bouscule dans la fosse...On transpire pour sortir bien motivé et boire une bonne bière qui vous rafraîchit le gosier. A côté, il y a les textes plutôt réalistes, dénonciateurs « Le salaire de nos ministres pour être tranquilles pénards , faire vivre des génération de smicards, ce n'est pas la vieille qui partageront l'argent de leur bénef, reprenons notre du avant qu'il ne soit trop tard, on verra si ce n'est pas la rue qui gouverne..».
    Et puis, la chanson tubesque « Mort aux vaches Mort aux condés Vive les enfants de Cayenne » ...
    Des morceaux entraînants qui exhorte à se lâcher, les rythmes des guitares et de l'accordéon propices à alimenter l'énergie..

    RUE D'LA SOIF :
    http://ruedlasoif.free.fr/

    Photos & Vidéos : En concert. Fête de l'Huma - Rhône Alpes

    Son : "RMI Blues"


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    « 5000 ans d'erreurs »

    Des barbelés à perte de vue et des champs de mines
    Quelques pauvres types qui gardent à vue, quelques champs de ruines
    C'est juste une ligne qui sépare la même tribu et assassine des nomades
    Une ligne pour ramener un tribut, quelques pillages
    C'est 15 bornes de nanas sur le trottoir
    Pour satisfaire les régions riches à quelques kilomètres d'écart
    Une ligne qui tranche un territoire
    Une ligne qui perpétue la guerre dans les mémoires
    C'est une mer et ses noyés
    Ses barques à trous pour convoyer
    Ses morts rejetés sur le rivage
    Ces corps qui se sont pris un mur dans le virage
    C'est la raison de vivre de chaque Etat
    Motif de guerre et d'engagement de soldats
    Des haines de peuples laissées en gage
    Des postes-frontières en héritage
    Sans cesse se répètent les mêmes adages
    De la Grèce aux Sahraouis, la liste est un infini lignage
    Repasse en boucle le carnage
    L'Homme est son pire bourreau, son propre preneur d'otages

    Frontières morales, mentales et intérieures
    Frontières terrestres et haines de l'extérieur
    Ils lèvent des armées et marchent pour répandre leur terreur
    Dis-nous donc ce qu'on peut faire après 5000 ans d'erreurs
    Tous et toutes élevé-e-s en masse sous des drapeaux de fureur
    Dans l'inconscience de l'autre, dans des modèles formateurs
    Comme des prisons de glace, leurs frontières sont des leurres
    On ne fera partie de la farce, on ne fera pas partie des leurs
    tout c'est même son arme de combat, multiplier les horreurs c'est son gilet par balle...

    Collectif Mary Read : http://collectifmaryread.free.fr/

    En Ecoute : "Comment ils font" par Calavera

    *****
    Y aurait-il un lien entre « Collectif Mary Read » et le bouquin « Bastions Pirates » par le collectif Do or Die ???
    Douze parties sur le siècle des pirates sont relatées dans le petit livre « Bastions Pirates ».
    On peut lire « Femmes Pirates »....et découvrir qui était réellement Mary Read.


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    « 
    Tout comme les pirates en général se définissaient comme étant en opposition avec les relations sociales du capitalisme émergeant aux 17ème et 18ème siècles, certaines femmes trouvèrent dans la piraterie une façon de se rebeller contre l'émergence des rôles et des genres.
    (...)
    Cependant, les femmes pirates au sujet desquelles nous en savons le plus sont Anne Bonny et Mary Read. Mary Read était une enfant illégitime, et fut élevée comme un garçon par sa mère afin de la faire passer pour son fils légitime parmi sa famille. Elle dû s'endurcir pour faire face à une vie difficile, et adolescente elle était déjà "audacieuse et forte". Mary semble avoir apprécié son identité masculine et elle s'engagea comme marin sur un navire de guerre, puis comme soldat Anglais lors de la guerre des Flandres. A la fin de la guerre, elle rejoignit un navire Hollandais à destination des Indes Occidentales. Lorsque son navire fut capturé par l'équipage pirate de "Calico" Jack Rackham, et Anne Bonny, elle décida de tenter sa chance avec les pirates. Il semble qu'elle aimait cette vie, et elle tomba bientôt amoureuse d'un des membres de l'équipage. Mais son amant eut un contentieux avec un autre pirate, qu'il dû régler selon leur tradition, c'est-à-dire "à l'épée et au pistolet". Mary le sauva en combattant et en tuant son adversaire avec un couteau après l'avoir provoqué deux heures avant le duel.
    (...)
    L'un des témoins à leur procès, une femme du nom de Dorothy Thomas, qui avait été faite prisonnière par les pirates, affirma que les femmes "portaient des vestes d'hommes, et des pantalons longs, et des foulards noués autour de la tête, et que chacune d'entre elles avait une machette et un pistolet en main". En dépit du fait que Read et Bonny portaient des vêtements d'hommes, leur prisonnière ne s'y trompa pas ; pour elle "la raison pour laquelle elle sut qu'il s'agissait de femmes c'était la grosseur de leurs seins."
     
    Les autres prisonniers capturés par les pirates racontèrent que Bonny et Read "étaient toutes deux très débauchées, ne cessant de jurer, et toujours prêtes et désireuses de faire des choses à bord." Les deux femmes semblent avoir exercé un certain leadership ; par exemple, elles faisaient partie du groupe désigné pour s'occuper de l'abordage - un rôle confié aux membres les plus courageux et les plus respectés de l'équipage. Lorsque les pirates "apercevaient un navire, le traquaient ou l'attaquaient", les deux femmes "portaient des vêtements d'hommes", et en toutes autres occasions, "elles portaient des vêtements de femmes".

    Rackham, Bonny et Read furent pris en Jamaïque en 1720, par un sloop britannique. L'ensemble de l'équipage était ivre (un fait banal) et caché dans la cale - un seul d'entre eux hormis Read et Bonny eut le courage de se défendre. Ecoeurée, Mary Read fit feu avec son pistolet en direction de la cale "tuant un homme d'équipage et en blessant plusieurs autres". Dix-huit hommes d'équipage avaient déjà été jugés et condamnés à la pendaison lorsque les femmes arrivèrent au tribunal. Trois d'entre eux, dont Rackham, furent plus tard pendus à des emplacements de choix afin de servir d'instruction morale et d'"exemple public" aux marins qui passeraient à côté de leurs corps en décomposition.
    Cependant, Mary Read insista sur le fait que les "hommes de courage" - comme elle - ne craignent pas la mort. Le courage était la vertu principale des pirates - car seul le courage leur permettait d'assurer continuellement leur survie. "Calico" Jack Rackham passa du rang de second à celui de capitaine lorsque le capitaine en charge, Charles Vane, fut destitué par son équipage pour lâcheté. C'est pourquoi Rackham connut une fin piteuse, lorsqu'il s'entendit dire par Anne Bonny, avant d'être pendu, que "s'il s'était battu comme un Homme, il n'aurait pas été pendu comme un Chien". Bonny et Read échappèrent toutes deux à l'exécution car elle "plaidèrent durant leur grossesse, et demandèrent à ce que l'exécution soit reportée. »


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  • Le nouveau procès en appel intenté par le ministère de l'intérieur contre Hamé aura finalement lieu le mardi 3 juin à 14h devant la Cour d'appel de Versailles.

    LA RUMEUR : http://www.la-rumeur.com/

    ****

    La Rumeur injecte une parole engagée là ou le rap a mal : colonisation, immmigration, discours sécuritaire et raciste, bavures policères...Réformistes à la ATTAC ou anticapitalistes révolutionnaires ? Il se définissent comme « enfants de quartiers populaires, issus de l'immigration, dans la France post - coloniale de 2005 ». Hamé rejoint par Ekoué se racontent à quelques lecteurs de Regards.

    Arnaud Lopez :
    Vous étiez au 50eme anniversaire du Monde Diplomatique. Alors, réformistes à la ATTAC ou anticapitalistes révolutionnaires ? Comment qualifieriez-vous votre engagement politique ?

    Hamé :
    On essaie de faire en sorte que notre pratique soit à la hauteur de notre discours, et réciproquement avec nos petits bras et nos petites têtes. Mais on ne prétend pas donner des leçons politiques. On se contente de donner une vision de notre environnement direct de la société en général, à partir de l'endroit où on se trouve : enfants de quartiers populaires, issus de l'immigration, dans la France post - coloniale de 2005. Nos sensibilités politiques sont tiers-mondistes et anti-impérialistes. C'est cohérent avec notre histoire. Nos familles sont le témoignage vivant de ce qu'ont été les guerres de libération, l'immigration, les luttes sociales, et ouvrières des années 1970 dans les usines comme Renault. La matière sur laquelle on essaie de travailler, c'est l'histoire dont on hérite à l'échelle intime ou collective. Nos partis pris ne sont pas le fruit d'un savoir livresque, ils portent la marque de notre vécu. De l'injustice lisible dans le regard de son daron quand il se trouve au chômage après trente-cinq ans de travail ouvrier, dans les yeux de son petit frère qui quitte le système scolaire à 16 ans sans aucun diplôme, ayant tout juste eu le temps d'apprendre qu'il ne valait rien. Pourquoi est ce toujours les mêmes qui morflent et paient l'addition ? On tente de retranscrire nos interrogation à travers des outils esthétiques : les mots et le hip-hop. Je n'ai aucune affinité avec les partis politiques traditionnels, fussent-ils d'extrême gauche. Mon expérience militantes dans des petites associations étudiantes à la fac de Nanterre ou de la Sorbonne qui m'a beaucoup déçu. J'ai un vrai problème avec la tradition paternaliste qui a le cuir épais. On la retrouve même chez ceux qui sont censés exprimer les intérêts des couches populaires.

    Rachid Boulemsamer : Un des chanteurs  du groupe dit : « On me demande d'aller voter et oublier toute forme de  révolte. » Quelle est votre position par rapport au jeu électorale ?

    Hamé :
    Je n'ai jamais voté, ni personne dans le groupe. J'ai ma carte électeur, je me suis inscrit sur les listes mais je ne me suis jamais déplacé. Pas même en 2002. C'est ni bien ni mal, c'est un fait. Notre bulletin de vote, c'est ce qu'on essaie de construire. Je n'en fais pas une théorie mais je trouve un peu légers les discours citoyens. Comme si on pouvait rien imaginer en dehors des urnes ! La tendance à culpabiliser les absentéistes depuis le 21 avril 2002 m'énerve. Ce serait à cause d'eux que Le Pen serait arrivé au second tour ! Je m'abstiens. Je ne sais pas si c'est par conviction mais en tout cas, je le fais en toute conscience. La politique, au sens noble du terme, nous intéresse beaucoup. Je pense même que des cours d'instruction politique à l'école, ou ailleurs, sont de première nécessité. C'est un outil indispensable pour tout individu qui souhaite  décrypter ce qui l'entoure, comprendre à qui profite le crime et à quelle sauce on veut le bouffer, choper le virus de la critique et du doute, gratter, se situer et pourquoi changer les choses. Mais ça, ce n'est possible à une poignée.

    Camille Plagnet : Le rap insiste beaucoup sur la révolte, à ne pas confondre avec la révolution. Il joue sur une ambiguité...

    Hamé :
    C'est déjà pas mal d'exprimer une révolte. C'est même plutôt sain. Un jeune révolté, aujourd'hui, c'est quelqu'un qui possède une bonne santé mentale. Ceux qui sont résignés ou aigris, se contentent des rêves qu'on leur sert à longueur d'onde de TF1, sont dans un état préoccupant. Après, il existe mille manières de terroriser. Le fait de sublimer sa colère, en créant, c'est déjà mettre à distance l'objet de cette révolte et être en mesure d'agir un minimum sur sa vie et ses astreintes.

    Noémie Valin : Le ministère de l'Intérieur a tenté un procès contre vous pour « diffamation publique envers la police nationale ». Vous êtes relaxés...

    [Hamé a comparu le 12 novembre 2004, au tribunal de grande instance de Paris pour avoir dénoncé dans La Rumeur Magazine « les humiliations policières régulières » infligées aux jeunes de banlieue et écrit que « les rapports du ministère de l'Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété ».]

    Hamé :
    La décision de la juge qui nous a relaxés tenait à la valeur des éléments que nous avons fournis, prouvant que des centaines de frères se sont assassiner par les forces de l'ordre sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété. Avant les procès en appel, on était en passe de créer une jurisprudence. Le système enterre deux fois la victime. Une 1ere, par la mort, une seconde par l'oubli judicaire, le non lieu, l'acquittement. C'est scandaleux. Et ça veut dire quoi ? Que la peau d'un Noir ou d'un Arabe ne vaut pas celle d'un individu lambda dans ce pays ? Cette situation fait étrangement écho à des réalités que nos grands-parents ont connues. La police est une chose et son usage politique en est une autre. Quelles missions lui sont confiées ? Je ne parle pas des proclamations hypocrites sur les frontons des édifices. Garantir la sécurité, la liberté et l'égalité des citoyens, c'est du pipeau. La police ne sert pas à ça. On sait que c'est une arme et entre quelles mains elle se trouve. Ce débat soulève un énorme tabou. A notre échelle, on a mis le doigt dessus. Le fait d'avoir été relaxés une première fois prouve que notre manière de problématiser la question est audible si elle est appuyée d'arguments, de témoignages probants, de mises en perspective, d'éclairages sociologiques, historiques, militants et politiques.

    (Pris dans Numéro Spécial Mai 08 - Regards)

    Son : "Les Bronzés font du Rap" -  Du Coeur à l'Outrage.


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    "Nul à Chier" - Les Ventres
    Par les parisiens Jabul Gorba...

    Les Jabul Gorba :
    http://www.jabulgorba.com/


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