Casey > http://tousenlive.com/casey

(Photos : Concert devant l'Hôtel de ville de Paris)

> La caravane des chômeurs (reportage Olivier Danrey)

"Une caravane qui a traversé la France pour sensibiliser sur la situation des chômeurs..."

>>> Plus d'infos 

> Henri Sterdyniak, directeur du Département économie de la mondialisation de l’OFCE. Professeur associé à l’Université de Paris IX-Dauphine

>>> Pris ici

Pôle Emploi invente le téléphone à radier

« Nath’, c’est son surnom, est enceinte, ce qui la conduit à passer un peu plus de temps aux toilettes. Son téléphone sonne. Elle se précipite. Trop tard : elle vient de rater le rendez – vous fixé par « sa conseillère » de Pôle Emploi. Elle rappelle illico : personne au bout du fil. Elle sera radiée pour 2 mois, avec suspension de ses allocations.

Nath’ est une des victimes, de plus en plus nombreuses, de la prodigieuse imagination des responsables de Pôle Emploi pour faire baisser les statistiques. Plus de 500 000 demandeurs d’emploi sont rayés chaque année, notamment pour « absence au contrôle ». Parmi eux, les victimes de la dernière arme fatale : le contrôle par téléphone.

Le principe est aussi brutal que simplissime : lors d’un entretien ou par courrier, l’agent de Pôle Emploi prévient le chômeur que tel jour à telle heure il lui fera passer un entretien téléphonique. L’intéressé  est donc prié de camper devant son appareil avec la même fièvre qu’un ministrable en période de remaniement. Et, évidemment, les bavures sont légion. Le site Web Recours radiation en donne des exemples à la pelle. Le 22 mai, un demandeur d’emploi sort des toilettes (encore…) le pantalon sur les chevilles. Trop tard : il perd deux mois d’alloc. Ça lui apprendra à rêvasser. Quelques jours plus tôt, un autre sans – emploi attend vainement devant son téléphone u appel qui ne viendra jamais. Mais Pôle Emploi n’oubliera pas de le rayer des listes… »

(Source : Canard Enchainé du 11 Août 2010)

Album : Adagh

(Photos: Concert au Cabaret Sauvage)

Touche pas à ma retraite - Démission Eric Woerth! 

(Son & photos : manif des retraites du 24 juin 2010)

Une longue et déterminée manifestation, Mardi 13 juillet, de Rébublique vers le Ministère de la régularisation de Tous les Sans Papiers, pour cesser contre cette Françafrique et contre le défilé militaire du 14 juillet.

Le 14 juillet à Paris, des unités militaires de 14 pays africains ont défilé sur les Champs - Elysées, au côté des troupes françaises.

Convoqués par Nicolas Sarkozy, les chefs d'État, amis de toujours de la France et des réseaux de la Françafrique : les Gnassingbé (Togo), Bongo (Gabon), Compaoré (Burkina Faso), Déby (Tchad), Sassou Nguesso (Congo Brazzaville), Biya (Cameroun) seront présents dans la tribune présidentielle.

Ceux-là, ainsi que d'autres dictateurs et putschistes, responsables pour certains du massacre d'une partie de leur population et du maintien de celle-ci dans la pauvreté, viendront s'assurer du soutien politique, économique et militaire et de leur enrichissement personnel auprès de leur ancienne puissance coloniale.

La France qui, durant la colonisation, avait abondamment pillé les ressources et utilisé les peuples comme réservoir de main d'œuvre, poursuit depuis 50 ans sa politique par tous les moyens, au détriment du développement des pays concernés, ce qui amène de nombreux africains à migrer pour nourrir leurs familles.

Dans la plupart des pays concernés, les gouvernements de la France ont éliminé ou se sont rendus complices des assassinats de leaders qui ont combattu pour l'indépendance de leur pays comme Patrice Lumumba, Medhi Ben Barka, Félix Moumié, Ruben Um Nyobé, Ernest Ouandié, Thomas Sankara, Sylvanus Olympio, Farhat Hached…

Les autorités françaises ont mis en place des dictateurs, intégrés dans les réseaux de la Françafrique où ils côtoient l'Etat major de l'Armée, l'Elysée et des grandes entreprises comme Total, Bouygues, Bolloré, ou Areva. De l'Afrique de l'Ouest au Maghreb où Ben Ali et Mohamed VI prospèrent sur le dos de leurs peuples, l'héritage du colonialisme est toujours présent.

Devant le ministère de la régularisation de Tous les Sans Papiers

Fin de la manif, tout le monde se rassemble pour écouter les discours de chaque collectifs suivi par le bal festif anticolonnial - (d'ailleurs, très bonne ambiance)