• Jugé pour avoir vendu l'Humanité-dimanche dans la rue !

    Il devra se présenter au tribunal le 18 février pour avoir vendu « l'Humanité Dimanche » au marché Dejean, dans le 18e arrondissement de Paris, où il est présent depuis vingt ans. Nous mettons en place un comité de soutien pour dénoncer ce déni de démocratie.

    Lounis est là. Comme chaque dimanche. Bonnet rouge enfoncé sur son visage poupin, la jovialité pétillant dans ses yeux, babillard, c'est un Poulbot mué en homme râblé. Quant à son présentoir, au carré sur un bout de trottoir, l'« HD » bien en vue, c'est comme une borne, un repère dans la fourmillante Goutte-d'Or, ce quartier populaire du 18e arrondissement parisien. Voire beaucoup plus : « C'est un lieu de débat convivial, une tribune utile à la vie du quartier où les gens viennent parler de leurs problèmes », assure Sylvain Soufflet, venu en voisin tailler une bavette. Lounis écoute les uns, tend un tract aux autres, affiche la même disponibilité pour tous. Qu'importe qu'il ait quitté son travail à 5 heures du matin la veille. Ouvrier du Livre aux Nouvelles Messageries de la presse parisienne (NMPP), il a charrié des quintaux de papier journal sur les quais du centre de Stains (Seine-Saint-Denis). Dehors, toute la nuit, lui qui traîne des problèmes cardiaques depuis l'enfance. Mais dans son sourire, immuable, aucune trace de lassitude. Voilà vingt ans que Lounis tient ce poste, vend aussi l'« HD » sur un autre marché le samedi matin, colle des affiches, distribue des tracts... « Toujours sur le terrain. Je suis admiratif de son engagement, avoue M. Geoffroy, le poissonnier du marché. Et puis il est prévenant, d'une grande gentillesse... Alors, qu'on vienne l'emmerder, c'est inadmissible ! » Le fait est qu'il a été interpellé sur ce marché en 2007 par la police pour « vente de marchandises dans un lieu public sans autorisation ». La marchandise en question, c'était l'« HD ». « Plusieurs fois déjà, des policiers étaient venus me chercher des histoires. À chaque fois, ils avaient abandonné parce que les gens autour réagissaient.

    Mais là, ils n'ont pas voulu céder. On était un mois et demi avant la présidentielle... », explique Lounis. À la section du PCF à laquelle il appartient, des camarades lui ont proposé de payer l'amende. Il a refusé : « Il faut se battre pour la liberté d'expression politique, particulièrement aujourd'hui. » Il passera donc devant les juges. « Ça fait partie de la vie militante, prend-il avec philosophie. Quand on défend des valeurs très fortes, il faut s'attendre à de vives confrontations. » Il aura 50 ans et un jour quand il se présentera devant le tribunal. Dont presque trente années au service du PCF. « Le Parti, c'est un peu ma famille, celle qui m'a ouvert au monde », affirme cet homme, qui n'a vraiment connu son autre famille, biologique, qu'à l'adolescence. De problèmes de santé en soucis d'argent, ses parents ont été obligés de placer Lounis dans une famille d'accueil. Comme d'ailleurs quatre autres de ses six frères et soeurs. Puis il s'est rapidement émancipé, commençant à travailler dès 16 ans et s'installant dans un foyer de jeunes travailleurs à sa majorité. « À cette époque, je préférais lire “l'Équipe” plutôt que “l'Huma”, s'amuse-t-il. Jusqu'à ce que, au travail, je rencontre une femme, une vraie battante, qui était syndiquée à la CGT. C'est elle qui m'a fait prendre conscience des enjeux de classe. » Il s'est syndiqué à son tour, a adhéré aux Jeunes communistes en 1981, s'est également engagé auprès du Secours populaire français... Jusqu'à devenir le « militant convaincu et attachant, sur qui on peut toujours compter », que salue Gérald Briand, le maire adjoint (PCF) du 18e. Comme tous ceux qui s'engagent à ses côtés. Au marché Dejean, le poissonnier s'approche : « Vous avez de la chance d'en avoir un comme ça... Il faut le défendre ! »

    Soutenez : http://www.humanite.fr/Au-tribunal-pour-avoir-vendu-l-Humanite-dimanche-dans-la-rue-Signez-la-petition-en



    votre commentaire



  • "LRU" - Remix Dub -DuBaMix...

    Un panel de sons "boostants" à découvrir et à soutenir : http://dubamix.free.fr/


    votre commentaire
  • Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit


    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

    votre commentaire
  •  

     

     

    Manifestation en soutien à l'Etat Palestinien et contre la barbarie israélienne, ce samedi 3 janvier 2009, à Paris.

    De République à la Madeleine, en passant par Strasbourg St Denis, Opéra, 3h de marche dans le froid, 25 000 personnes ont manifesté contre les attaques israéliennes à Gaza.

     

    Les nombreux slogans scandés:

    "Israël, Assassin"

    "Sarkozy, complice"

    "Nous sommes tous, des palestiniens..."

     

    Drapeaux palestiniens, marocains, algériens, tunisiens, libanais flottent dans les airs.

    Banderoles du NPA, de la CNT, LO, Alternative Libertaire...

     

    Hommes, femmes, enfants d'âges variés, étaient au rendez - vous.

    Au couché du soleil, certain(e)s s'installent sur le côté, par terre, et prient (?).

     

    De République au Printemps Haussmann, tout se déroule normalement.

     

    Quelques drapeaux israéliens flambent, les organisateurs nous dissent de nous calmer et d'être pacifistes...(On se demande pourquoi cette déclaration si subite...)

    Au fur et à mesure, que l'on se dirige sur le boulevard Haussmann, le cortège se disperse.

    Des manifestants courent dans les rues adjacentes.

    Au loin, on distingue, d'impressionnantes fumées...

    On se rapproche, les CRS sont sur les lieux : voitures brûlées, pares-brises éclatés, vitrines de magasins brisées...

     

    Tout est bloqué dans les alentours, les sirènes des voitures de police retentissent, les CRS chargent...
    19h, plusieurs personnes sont encore devant le Printemps.

     
    15h,départ de la manifestation


    Sur le Boulevard St Martin, au niveau de Strasbourg St Denis.












    NPA, LCR, CNT et Alternative Libertaire


    Drapeau du Hezbollah.


    Pare-brise

    Juste avant l'attaque! Sur le boulevard Haussmann


    18h, Boulevard Malesherbes, plusieurs voitures brulent et les CRS chargent les manifestants avec lacrymogène....


    votre commentaire

  • Hebergeur d'images

    Hebergeur d'images

    Manifestation pour le droit au logement.

    Samedi 13 décembre, du Métro Duroc à la rue du Bac, environ deux milles personnes se sont mobilisées par faire face à la loi Boutin.

    Hebergeur d'images

    Hebergeur d'images


    Hebergeur d'images
    Devant le Lutetia (un des plus luxueux hôtel de la capitale) et Le Bon Marché.
    Certains passant(e)s du quartier clament "C'est inadmissible!!"(de manifester).

    Hebergeur d'images

      « En 2008, dès les premiers froids, nous vivons l'inacceptable. Des hommes meurent victimes de l'exclusion ultime, celle du droit au logement. Combien de morts faudra-t-il pour que le gouvernement réponde à l'urgence, celle d'assurer aux 100 000 sans-abri le droit à une réelle réinsertion sociale, le droit à un logement décent. Les inégalités sociales se creusent, les chiffres du chômage s'envolent, la précarité de l'emploi explose, 60 % des français se déclarent inquiets quant à leur avenir. Mais le gouvernement poursuit ses choix de régression économique et sociale. En pleine crise financière, il a su trouver des milliards d'euros pour « sauver » les banques et poursuit dans cette logique en détournant 60 milliards des ressources du Livret A, de l'épargne populaire.

    Par contre, pour les familles sans-logis, pour les 1,4 million demandeurs de logements sociaux, pour les 3,4 millions de personnes mal-logés, les caisses de l'Etat restent désespérément vides et pour ceux qui osent avec eux exiger le droit au logement pour tous, c'est la répression. La condamnation du DAL (Droit Au Logement) à 12 000 euros d'amende pour avoir occupé, il y a un an, avec 374 familles sans-logis la rue de la Banque à Paris, est inacceptable. »


    Hebergeur d'images
    Arrivée "Rue du Bac" - La gendarmerie condamne le passage...
    Nous ne pouvons pas nous rendre devant le ministère du logement (Rue de Varennes)!
    Aucun incident, le cortège se dissipe après 2 heures de marche.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique