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    A l'initiative de CGA 69, UD CNT 69, FA Lyon et OCL, les lyonnais.es sont descendus dans la rue ce jeudi 16 octobre.

    "La police nous surveille mais qui surveille la police ?"

    Un rassemblement a débuté, Place des Terreaux, sous l'œil des dociles soldats en uniformes bleus et des nombreuses caméras de vidéo-surveillances.
    Vers 18h45, un cortège s'est formé en direction de la Rue de la République, les drapeaux rouges et noirs de la CNT, de la JC et de la FSE flottaient dans les airs aux rythmes énergiques des manifestants « La police nous surveille, mais qui surveille la police ? ».

    Environ 800 personnes ont défilé de la presqu'île au nouveau commissariat de police du 3ème/6ème arrondissement place Bahadourian à la Guillotière. La manif a été agrémenté de slogans classiques « Sarko, Facho, le peuple aura ta peau ! » « Révolution ! » , de huées et sifflements déterminés.

    Plusieurs fumigènes ont été allumé sur le parcour. A l'arrivé, de nombreux CRS et Baceux quadrillaient le quartier de la Guill'.
    La manif s'est dispersée sans interpellation.

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    Son : "Sous Contrôle" par le Collectif  Mary Read
    http://collectifmaryread.free.fr/


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    (Canard Enchaîné - 8 Oct 2008)


    Vive LA CRISE (?) - Michel Husson

    Ce titre assez imbécile voudrait suggérer une idée qui l'est peut-être moins. Le gouvernement va évidemment tout faire pour reporter les effets de la crise sur les plus faibles, mais sa profondeur est telle que les grands dogmes idéologiques et les petits arrangements politiques vont être bousculés. Cela ne veut pas dire que le capitalisme va s'effondrer mais que la manière dont il est perçu peut être bouleversé de fond en comble.

    Les effets de la crise sont déjà là, avec la baisse du pouvoir d'achat et le recul de l'emploi. Après un bon premier trimestre qui avait fait jubiler Christine Lagarde, le PIB a reculé de 0,3 % au deuxième trimestre, et devrait être plat jusqu'à la fin de l'année. D'une année sur l'autre, la croissance devrait tourner autour de 1 %. Ce ralentissement est après tout habituel dans le fonctionnement cyclique du capitalisme, mais il verra ses effets amplifiés par les « réformes » entreprises par le gouvernement.

    Le paquet fiscal et l'acceptation des normes européennes réaffirmée par Sarkozy dans le projet de traité « simplifié » interdisent tout soutien budgétaire à l'activité. La suppression de fait de la durée légale du travail représente un formidable encouragement pour les patrons. Ils auraient tort de ne pas profiter de l'occasion qui leur est offerte, à coût à peu près nul, d'allonger la durée du travail et d'ajuster encore plus brutalement leurs effectifs. La crise leur servira ainsi de prétexte pour rattraper le retard de productivité de ces deux dernières années. L'emploi, qui avait augmenté de plus de 300 000 en 2007 va donc stagner cette année, et pourrait même reculer de 50 à 60000 personnes si les patrons font le plein des réserves de productivité. Les répercussions sur le chômage seront minimisées grâce à l'application stricte de l'« offre raisonnable d'emploi » et aux emplois bidon dopés par le RSA. Cette dégradation de l'emploi et le recours aux heures supplémentaires dispenseront le patronat de maintenir le pouvoir d'achat, et le gouvernement se gardera de tout coup de pouce au Smic ; il essaiera sans doute de mettre en place ses projets visant à le déconnecter du coût de la vie.

    Tous ces mécanismes pervers seront renforcés au niveau de l'Union européenne, dont la triple incapacité va se révéler : à mettre en place une réponse coordonnée, à maîtriser le taux de change de l'euro et à surmonter son effroi devant l'inflation. Bref, la croissance va être plombée encore plus par le maintien de l'euro et des taux d'intérêt à un niveau élevé, et chaque pays va faire feu de tout bois pour piquer des parts de marché à ses voisins.

    Quels peuvent donc bien être les aspects positifs d'un tel marasme ? De manière générale, les dogmes idéologiques sont aujourd'hui ébranlés dans leurs fondements : non, décidément, la mondialisation ne fait pas le bonheur et n'est compatible ni avec l'environnement ni avec les besoins sociaux élémentaires. Non, décidément, la financiarisation débridée ne sert pas à fluidifier l'activité économique. Non, décidément, les réformes libérales ne permettent pas de revenir au plein emploi, ni de gagner plus. Et de manière plus spécifique, la France est en plus mauvaise posture pour faire face à cette conjoncture, avec les réformes Sarkozy que sans. Sur la base de ce bilan, on peut aujourd'hui construire une défiance de masse à l'égard du néo-libéralisme qui apparaît comme une véritable catastrophe économique, pour reprendre ce que disent les économistes bien pensants et le patronat à propos des 35 heures.

    Comme dirait Schumpeter, la crise est un processus de destruction créatrice. Elle met à mal les idées fausses qui dominaient jusque là, mais doit conduire aussi à l'émergence de convictions nouvelles. Par un effet de boomerang facilement compréhensible, elle réduit à néant les prétentions du social-libéralisme qui voudrait donner un visage humain au libéralisme et à son train de contre-réformes permanentes. Cette crise est donc aussi celle du PS et plus largement de la social-démocratie européenne. Elle a en effet plusieurs trains de retard. Face à une finance complètement déjantée, elle n'avance que de timides mesures de « régulation » ; face à la régression sociale, elle ne propose que des changements marginaux dans la répartition des richesses ; elle ne propose aucune alternative à l'Europe néo-libérale ; elle continue à prétendre concilier le « socialisme » et le libre jeu du marché. Cette béance vertigineuse doit être comblée.

    (Tiré de Regards - Octobre 2008)

    Son : Carte blanche à Clémentine Autain - Les matins de France Culture


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  • « 
    Les familles Decaux et Murdoch sont assises à la table des négociations. La société française, numéro deux mondial de l'affichage, a officialisé l'existence de discussions jeudi 11 septembre. Dans un communiqué très laconique, elle précise que l'objet des discussions exclusives est le " possible rapprochement" de News Outdoor Group, la filiale de News Corporation spécialisée dans l'affichage et de JCDecaux. " La transaction envisagée comporterait des actions et du numéraire", est-il ajouté.

    JCDecaux convoite donc une filiale du groupe dirigé par Rupert Murdoch, News Outdoor Group. Cette société qui a son siège à Moscou a été créée en 1999. Elle s'est développée dans l'affichage en Russie et en Europe centrale, mais aussi en Israël et en Asie. Globalement, cette société possède 60 000 faces publicitaires dans ces pays et emploie 4 500 personnes. Son chiffre d'affaires 2007 est estimé à 420 millions de dollars (299 millions d'euros).

    News Corp, le groupe du magnat australo-américain Rupert Murdoch, avait annoncé en juin 2007, qu'il mandatait la banque Goldman Sachs pour étudier des options stratégiques concernant cette filiale. M. Murdoch souhaite se dégager du marché russe, qu'il juge trop risqué.

    Une opportunité saisie par JCDecaux, soucieux de participer à la consolidation de son secteur. Le groupe est ainsi entré ces dernières années au capital de la société allemande Wall, du suisse Affichage Holding et de Métrobus en France.

    L'enjeu pour l'entreprise co-dirigée par Jean-François et Jean-Charles Decaux est aussi d'accroître sa présence dans les zones où le marché de la publicité extérieure est en forte croissance, contrairement à celle des pays occidentaux.

    L'Asie et l'Europe centrale sont privilégiées. La société réalisait 8 % de son chiffre d'affaires dans les pays émergents en 2004. Ce pourcentage est passé à 18 % au premier semestre 2008 et l'objectif est d'atteindre 20 % en 2010. Sur les marchés russe et ukrainien, JCDecaux a créé en 2006 la société BigBoard, avec le partenaire du même nom, filiale dont elle détient 40 % du capital.

    Si les discussions avec News Corp aboutissent, elles pourraient marquer un tournant dans la stratégie de JCDecaux. Si le français, dont le chiffre d'affaires a atteint 2,883 milliards de dollars en 2007, absorbe News Outdoor Group, numéro sept mondial, il serait au coude à coude avec le numéro un mondial, l'américain Clear Channel Outdoor, qui affichait un chiffre d'affaires de 3,282 milliards de dollars en 2007. Surtout, si l'acquisition se faisait en numéraire et en actions, cela signerait l'entrée de Murdoch au capital de la société JCDecaux.

    Aujourd'hui, le capital est détenu à plus de 70 % par la famille Decaux. Jean-Charles et Jean-François Decaux avaient à plusieurs reprises laissé entendre qu'ils étaient prêts à céder une part du capital si une opération stratégique le justifiait. Il y a encore quelques mois, ils affirmaient ne pas être vendeurs et préférer être dans la position du consolidateur. Toutefois, Jean-François Decaux ajoutait que si on leur faisait une proposition comme celle qui venait d'être faite à la famille Bancroft, ils seraient obligés de la regarder.

    En août 2007, la famille Bancroft cédait le groupe Dow Jones et donc le Wall Street Journal à Citizen Murdoch pour 5 milliards de dollars.
    »

    (Pris dans Le Monde daté du 13 Septembre 2008)


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    Son : Clémentine Autain dans les Matins de France Culture (11/09/2008)
    (http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins/presentation.php)

    Non à la privatisation - Soutien :
    http://www.cgt.fr/spip.php?article34881

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