• La Nouvelle France de Sarko

    « Désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit ».
    Cette phrase provocatrice, lancée par un Sarkozy jubilant au conseil national de l'UMP, a déclenché un tollé à gauche et chez les syndicalistes. Mais le chef de l'Etat n'en a cure.
    (...)
    ...dimanche, il a continué à rouler des mécaniques devant ses conseillers :
    « Je n'ai rien à retirer de ce que j'ai dit, il n' y a plus grand monde pour manifester dans la rue. C'est très simple, les salariés y regardent maintenant à deux fois avant de se mettre en grève car ils savent qu'ils ne seront pas payés. Et puis, avec le service minimum dans les transports et à l'école, tout a changé. Les grèves ne bloquent plus et ne gênent plus comme avant. »

    ON EN REPARLERA DANS QUELQUE TEMPS....

    (Canard Enchaîné du 9 Juillet 2008)

    ****
    La contre-révolution silencieuse
    Temps de travail . Les députés de droite ont voté le texte qui démolit les 35 heures, en confiant la fixation de la durée du travail à des accords d'entreprise.

    On sait, dans la doctrine sarkozyste, que « plus personne ne doit s'apercevoir » que les syndicats appellent à une grève. Depuis hier, cela vaut aussi quand ils signent un accord social. Mardi soir, l'Assemblée nationale a en effet voté le projet de loi sur « la démocratie sociale et le temps de travail ». « Le projet contre la démocratie sociale et contre le temps de travail », l'ont rebaptisé, hier, des assistants de parlementaires de gauche dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Particularité du texte : celui-ci viole en effet, contre toute attente des syndicats, l'accord majoritaire mis au point entre la CGT, la CFDT, et le MEDEF et la CGPME sur la rénovation des règles de la représentativité professionnelle. Et démolit du même coup plusieurs décennies de législations en matière de durée du travail.
    (...)

    Ce que la droite cherche à dissimuler

    Un diagnostic que la droite a cherché à dissimuler en cherchant à vider de sa substance la fixation de la durée légale de travail, plutôt que d'abroger purement et simplement les lois sur les trente-cinq heures. Dans la novlangue en vigueur à l'UMP, cela s'appelle donner « la priorité aux accords d'entreprise par rapport tout autre forme d'accord » pour « mieux prendre en compte les impératifs de la vie des salariés en même temps que les contraintes des entreprises », selon le rapporteur UMP, Jean-Frédéric Poisson, qui a opposé les « négociateurs professionnels » des branches aux salariés « de base ».
    (...)
    En clair, « les 35 heures sont maintenues à titre d'anecdote » dans le droit du travail, a dénoncé Roland Muzeau, la réduction du temps de travail servant de « bouc émissaire de l'échec économique du gouvernement ». « Votre logique joue contre les salaires et l'emploi », a-t-il lancé, répliquant à Pierre Méhaignerie (UMP), le président UMP de la commission des Affaires sociales, qui a déclaré que, « pour travailler tous, il faut travailler plus » : « Depuis plus d'un siècle, on a pu à la fois réduire le temps de travail et augmenter la productivité. »

    (L'Humanité - 9 Juillet 2008)

    ****

    « Gandrange et Mittal, les ravages d' Un mensonges d'Etat. »

    Les choses vont très vite à Gandrange, en Moselle : à l'annonce de la fermeture de l'aciérie en janvier ont succédé les promesses du président de la République venu sur place en février. Mais, au mois d'avril, le patron indien Lakshmi Mittal, a officialisé sa précédente décision. Nicolas sarkozy, lui, n'est plus jamais revenu. Ambiance dans cette ville où l'absence de politique industrielle de la droite fait 575 victimes.

    Gandrange, une ville champignon.
    « C'est un sale coup », réagit la boulangère.
    (...)
    Dans sa voix s'entend « l'écoeurement face à cette toute puissance de l'argent ». Mais, comme beaucoup de Gandrangeois, Henri Octave se souvient aussi des promesses de N.Sarkozy qui « ne les laisserait pas tomber », « investirait s'il le faut » et « reviendrait » pour s'assurer que le plan social mis en place est  digne de ce nom. « Il n'est jamais revenu et il vaudrait mieux qu'il s'abstienne »...

    (L'Huma Dimanche - 3 au 9 Juillet 2008)


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  • « Le groupe Bolloré a annoncé, jeudi 10 juillet, avoir acquis 60 % du capital du groupe CSA dont il détenait déjà 40 % depuis septembre 2006. Si le montant de la transaction n'a pas été dévoilé, il ne s'agit pas vraiment d'une surprise : l'accord signé en 2006 prévoyait que Bolloré puisse "devenir majoritaire d'ici à 2008-2009".
     
    L'institut CSA réalise des études marketing et d'opinion dans tous les secteurs économiques. C'est l'un des leaders sur le marché français. Le groupe familial centenaire de l'homme d'affaires Vincent Bolloré, présent à l'origine dans des activités aussi variées que les transports et la logistique internationale, les films plastique pour condensateurs et emballages, la distribution d'énergie et les terminaux d'impression, se tourne depuis quelques années de plus en plus vers les médias et la communication. 

    Propriétaire de la chaîne de télévision Direct 8, diffusée sur la TNT, Bolloré a aussi lancé les quotidiens gratuits Direct Soir et Direct Matin Plus. Il est également présent dans le monde de la publicité et du marketing en tant que premier actionnaire du groupe français Havas et du groupe britannique Aegis. Il détient par ailleurs une filiale dans les télécommunications, Bolloré Télécom, et une participation dans le groupe de production audiovisuelle et de cinéma Euro Média qui rassemble les activités des sociétés SFP (production) et VCF (prestations dans l'audiovisuel). » 

    (Le Monde - 10 Juillet 2008)


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    « 
    L'Afrique doit pouvoir exploiter ses ressources dans l'intérêt de sa population, et non de potentats alliés à des groupes ou puissances extérieurs : c'est une condition nécessaire, mais non suffisante du mieux – être de ses habitants.
    Le groupe BOLLORE est l'un des réseaux qui se partagent le gâteau africain :
     
    - BOLLORE développe une proximité croissante avec les services secrets  hexagonaux en Afrique

    - Son activité économique sur ce continent vise l'établissement de monopoles, avec la complicité de pouvoirs corrompus (fussent ils auteurs de crimes contre l'humanité), et l'implantation dans un nombre suffisant de pays pour verrouiller les marché

     -  BOLLORE a contribué à nourrir la guerre civile qui a ravagé le Congo – Brazzaville de 1997 à 1999

    - Par l'obtention de passe – droits, ses coupes de bois au Cameroun concourent à l'exploitation  abusive de la forêt équatoriale.
     
    (Pris dans « Dossiers Noirs - BOLLORE : MONOPOLES, SERVICES COMPRIS. Tentacules africains » Agir Ici – SURVIE)
    http://survie-france.org/

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    BOYCOTTE Les feuilles OCB...

    « Amis fumeurs, de joints ou de cigarettes roulées, il est temps d'arrêter de financer les vacances de milliardaire de Sarkozy. Ce mini-Tatcher qui veut équiper nos villes de flics au taser et de caméra, qui veut supprimer les appels d'offres pour filer tous les marchés publics à ses amis qui lui renvoie l'argent ainsi volé en lui payant appart et vacances.
    Les sociétés du CAC40 ne paient quasiment plus d'impôts, et ils veux les aider encore: leur vendre nos trains, nos hôpitaux, nos poubelles, notre gaz, nos bus, notre poste.Il est temps de commencer à ouvrir les yeux! »

    (Pris chez Sebrieu : http://portrait.sebrieu.com/tag/bollor%C3%A9)





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  • N'ayez crainte françaises & français, « l'indépendance des médias est moribonde ! » 

     Enfin...
    Nicolas S. avait, et a toujours l'aide de ses grands amis patrons comme Bougyes (TF1), Bolloré (« Direct Soir », « Direct 8 »), Rothschild (« Libération »), Dassault (« Le Figaro »), Arnaud (« Les Echos »), Lagardère (« Paris-Match », « La Provence »).

     Même Berlusconi, en Italie, n'a pas osé le faire.
    Sans aucun scrupules, Nicolas S s'empare de "tous" les médias...
    Désormais, le président nommera le président de France Télévision...

    Une solution, revendez vos télés !
    Il n'y a plus rien à mater (depuis longtemps d'ailleurs).
     
    « Sarko cimente l'unité nationale contre ses projets dans l'audiovisuel » -
    Canard Enchaîné du 25/06/2008


    «
    Six mois après avoir repris à son compte l'idée d'Alain Minc de supprimer la pub dans le service public, Sarko s'est mis à dos l'essentiel de la création audiovisuelle. Premiers à le siffler, les personnels concernés. « Français, vous allez payez pour ne plus voir de pub sur France Télévisions ! » Les salariés de la Régie se sont offert, le 23 juin, une page du « Parisien » pour contester les propositions de la commission Copé. Et notamment, sa principale mesure, une taxe de 0,5% sur le chiffre d'affaires Internet destiné  à compenser la disparition de la manne publicitaire. « Catastrophique » , éructe l'intersyndicale de l'audiovisuel public, qui estime que le compte n'y est pas. Surtout comparé aux récents cadeaux faits à Bouygues et à M6 (2eme coupure publicitaire, refonte des mesures anti-concentration...).
    Membre de la commission Copé, le producteur Hervé Chabalier confirme. Dans « Libération », il convient que le service public connaîtra un « sous financement » chronique.
    (...)
    Selon certains conseillers du Président, l'idée de dépouiller RFI et l'INA de leur redevance pour l'offrirà France Télévisions coûtera trop cher à l'Etat. A défaut de garantir un avenir au service public, la commission Copé est au moins habillé pour l'hiver.
    Sur le front de la création aussi, Sarko est enfoncé, en dépit des efforts de son épouse pour le rabibocher avec ses producteurs inquiets. Recevant certains, le 8 juin, il avait promis de leur écrire pour les rassurer.
    (...)

    ..le président s'est reçu un courrier de 3 pages qui se conclut par ce constat désenchanté : « Nous prenons acte avec inquiétude redoublée de ce qui nous apparaît comme un abandon d'une dimension historique essentielle (..) : Au secours, Malraux, c'est Sarko qui assassine ton œuvre !"

    « L'idée de nommer en conseil des ministres le président de France Télévisions suscite un tollé »

    Le Monde 26/06/2008

     Certains de ses conseillers ne voulaient pas qu'il en parle, de peur de provoquer un tollé. Il a passé outre, et la polémique a éclaté. Car il le voulait. Le président de la République a indiqué mercredi 25 juin que c'est lui qui nommerait à l'avenir le président de France Télévisions en conseil des ministres. "Je vais prendre mes responsabilités", a annoncé M. Sarkozy en recevant le rapport de Jean-François Copé sur la réforme de la télévision publique. "Je ne vois pas pourquoi l'actionnaire principal de France Télévisions, en l'occurrence l'Etat, ne nommerait pas son président", a-t-il dit, en faisant référence aux entreprises publiques comme EDF, la SNCF ou la RATP. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), censé nommer le président de France Télévisions hors de toute pression politique, n'aurait plus qu'un rôle de validation. "Le CSA donnera bien sûr son avis" et cette nomination sera validée "sous réserve qu'une majorité qualifiée de parlementaires n'y fasse pas obstacle. Voilà un système démocratique où on comprend qui fait quoi et comment", a précisé M. Sarkozy.
    (...)

    L'initiative intervient dans un contexte plus vaste de recomposition, à la main de M. Sarkozy, de l'audiovisuel public. France Télévisions a été chamboulé par l'annonce, le 8 janvier, de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques. L'entreprise craint d'être étranglée par une double tutelle : politique via la nomination de son président, et budgétaire, par la perte de la publicité. "Plus que jamais, la réforme prétendument historique de l'audiovisuel public n'est là que pour masquer les multiples cadeaux faits récemment aux chaînes privées", tels que le projet d'augmenter le volume publicitaire sur leurs antennes, accusent les parlementaires socialistes, qui avaient quitté la commission Copé mi-juin.

    Depuis longtemps, M. Sarkozy ne cache pas le mal qu'il pense de la télévision publique. "A France Télévisions, je dis : vous êtes nuls, je veux en prime time une pièce de théâtre, un opéra, et tant pis si cela ne fait pas d'audience", expliquait-il en privé fin 2007, ajoutant qu'il voulait "une émission littéraire, une vraie".

    (...)
    L'Elysée indique que la loi précisera si le président terminera son mandat ou non. La procédure vaudra aussi pour le président de Radio France. Pour Hervé Bourges, ancien président de France Télévisions puis du CSA, cette décision "est un retour en arrière". Selon lui, "le Conseil Constitutionnel jugera non conforme tout retour en arrière en matière de liberté fondamentale et donc de liberté d'informer".

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    (Pris dans L'Huma Dimanche - Juin.Juillet 2008)

    ACRIMED



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  •                
    Raciste, colonialiste, fumiste,

    Opportuniste, populiste, capitaliste
               
    Militariste, fasciste, monarchiste,
     
    Empiriste, fantaisiste, généraliste,

    Anti-gréviste, irréaliste, nationaliste,

    Mercantiliste, puriste, moraliste,


    Egoïste, mondialiste, irréaliste...




    LES SANS PAPIERS SE REVOLTENT!
    LA PRISON BRULE...


    "Un incendie volontaire a presque détruit, dimanche 22 juin, le centre de rétention administratif de Vincennes (Val-de-Marne), un des plus grands de France, où étaient enfermés 273 étrangers sans papiers en instance d'expulsion. Au lendemain de la mort sur place d'un retenu tunisien, deux foyers se sont déclarés simultanément à 15 h 45 dans les deux bâtiments du centre, qui ont été très endommagés malgré l'intervention rapide des pompiers, précise la préfecture de police de Paris dans un communiqué...."

    (Pris Le Monde - 23/06/2008)


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    La résistance des Lesbiennes Gay Bi Trans s'impose, en musique et en couleur, ce 14 juin à Lyon. L'objectif de cette Gay Pride était simple: « attirer l'attention sur le rôle majeur que peut jouer l'Ecole et au-delà l'ensemble des processus éducatifs, afin de rétablir le respect et combattre l'intolérance ».

     Les couleurs de l'arc en ciel rayonnait ce samedi 14 juin dans les rues lyonnaises.
     
    Parti du lycée du Parc, le défilé a parcouru le quartier des aristos (6éme), où de nombreuses personnes étaient sorties ou restaient cloîtrés à leurs balcons. Ensuite, la grande Marche des Fiertés Lesbiennes, Gay Bi Trans s'est dirigée vers la Presqu'île : Place des Comédies où nous avons croisé les uniformes bleus qui nous attendaient avec leurs matraques et les dynamiques militant(e)s de RESF qui s'étaient rassemblés contre la Directive de La Honte ; Place des Terreaux pour « saluer » le maire, puis poursuivre dans la rue Paul Chenavard, Place des Jacobins et arriver Place Bellecour.
     
    Vêtements kitchs, mousse, paillettes, boule à facette, musique, chars, banderoles « Enculé, l'école est-elle homophobe » paraient ce grand défilé. Environ 8 000 personnes d'âges variés, la présence de certains partis politique (LCR), Amnesty Internationale, la FSU, La Déprav'...
    Avant tout, cette manifestation voulait dénoncer les discriminations dans l'éducation, et aussi l'intolérance de ce gouvernement, face à l'inégalité des droits des LGBTI (Lesbiennes, Gay, Bi, Transgenre, Intersexes).

    Ils revendiquaient :
    -
    L'égalité des droits entre homos et hétéros : mariage, filiation, Procréation Médicalement Assistée.
    - L'égalité des droits entre les différents statuts fiscaux : couples mariés, pacsés, concubins ou célibats.

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    Des enfants, dans une brouette, se mobilisent avec l'association AGPL (Association des Parents Gays et Lesbiens)
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    Tempête de mousse dans le 6éme arrondissement.
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    Les militant(e)s du collectif la Déprav' TransPédéGouine.
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    Des Drags Queens discutent durant la Marche des Fiertés

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    Dans la mousse, derrière le char « Insultées, Expulsées, Tabassées, ça suffit ! »
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    Un Transsexuel dans la "neige"!!
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    Un Mi Ange Mi Diable.

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    Pancarte de l'Assoc AGPL
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    Arrivée sur la Presqu'île, le drapeau flotte dans les airs
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    Un couple de Trans.
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    Les CRS, flics toujours présents !!!

    Son : "You got the love" par Frankie Knuckles.

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